Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, avait deux raisons de sourire quand il est entré au Parlement à Bruxelles. Premièrement, la BCE est sur un pied d'égalité avec les autres institutions européennes depuis l'entrée en vigue

L'UE sort de la crise

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Quand M. Trichet est venu à la   commission des affaires économiques,

Selon le traité de Lisbonne,   la BCE est une institution,

tout comme le Parlement,   le Conseil et la Commission.

Elle restera indépendante   de toute pression des États membres.

L'économie de la zone euro   montre des signes de redressement.

M. Trichet est venu avec de bonnes   et de moins bonnes nouvelles:

l'inflation et la déflation doivent être   maîtrisées, ce qui n'est pas évident.

Les pays de l'UE ne respectent plus   les critères de Maastricht.

Mais il faut d'abord se concentrer   sur la relance économique de l'Europe.

Ce n'est pas évident   pour la plupart des pays.

On doit reconnaître que la crise   est la pire qu'on n'ait jamais vue.

Ce n'est pas une tâche facile,   mais la BCE doit s'y atteler.

C'est stipulé dans le traité de Lisbonne.

La crédibilité de l'UE - ça a été   décidé par ECOFIN - est en jeu,

ainsi que la crédibilité   des nations concernées.

Il faut à tout prix   stabiliser la monnaie.

La BCE a très bien œuvré   au cours des derniers mois.

l'UE se prépare   pour la fin de la crise.

Un plan de vol sera adopté jeudi,   lors du sommet des chefs d'État.