18 morts et 171 blessés. La faute à qui? Un accident ferroviaire en Belgique attise le débat sur l'harmonisation des normes de sécurité. On parle à l'ancienne ministre belge des transports, l'eurodéputée Isabelle Durant. Et que font les eurodéputés quand

Le JT: Débat sur la sécurité ferroviaire - Une journée dans la vie d'un eurodéputé

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/13782000/N001-100218-FR.srt

Polémique après la catastrophe   ferroviaire belge.

la Commission rejette les accusations   des chemins de fer belges.

Interview de l'ex-ministre des transports   belge aujourd'hui eurodéputée.

La journée d'un eurodéputé au travail   dans sa circonscription d'Italie.

Une minute de silence en hommage aux   victimes de la catastrophe ferroviaire.

Deux trains sont entrés en collision. L'un   d'eux n'aurait pas respecté un feu rouge.

Le bilan est lourd:   18 morts et 171 blessés.

Les chemins de fer belges se défendent.   Ils critiquent la Commission européenne,

accusée d'avoir tardé à harmoniser   les normes de sécurité ferroviaire.

Vif démenti de la porte-parole   du commissaire aux transports.

les accusations qu'on a lues ce matin   ne sont pas du tout fondées.

Même son de cloche pour le président de   la commission Transport du Parlement.

Ici, au Royaume-Uni,   nous avons les mêmes règles.

Pourtant, on a un système automatique   de sécurité des trains.

Pour moi le problème   qu'a connu la SNCB

est que leur locomotive n'est pas   compatible avec leur infrastructure.

Plus de 20 systèmes de sécurité   ferroviaire existent dans l'UE.

Une situation absurde,   d'après certains eurodéputés.

Ils plaident   pour une simplification.

On veut un chemin de fer   international transfrontalier

mais on voudrait garder au maximum   ces normes nationales.

Ce n'est pas   une vision d'avenir pour le rail,

tant au niveau de l'efficacité   que de la sécurité.

Un rapport sur l'avenir du transport dans   l'UE sera bientôt débattu au Parlement.

La sécurité ferroviaire   liée à la signalisation

sera l'un des points vivement débattus.

Une eurodéputée, ex-ministre belge   des transports, Mme Durant.

Quel est votre sentiment   sur la polémique en cours?

Il ne faut pas chercher un responsable   de l'accident au niveau européen.

Au contraire, la Commission a toujours   voulu augmenter la sécurité.

Mais les États membres ou les   entreprises ont parfois été réticents.

Que faut-il pour que ce genre   d'accident ne se reproduise pas?

Beaucoup de choses. La sécurité résulte   de plusieurs facteurs.

Au niveau de l'organisation du   management mais aussi de l'équipement.

J'espère que sur le management et sur   l'équipement, on puisse aller plus loin

pour arriver, par les deux aspects,   à obtenir la meilleure sécurité.

Peut-on dire que l'Europe   a été un peu trop laxiste?

Elle a proposé des systèmes,   sans doute insuffisamment,

car il y avait beaucoup de résistance   des États car ça coûte de l'argent.

Mais pour la sécurité du rail,   si on veut un rail sûr

pour des raison écologiques   et des raisons de congestion,

on doit y mettre les moyens.   Les moyens de sécurité

mais aussi le financement pour aider   les États membres à financer la sécurité.

Raffaele Baldassarre   est eurodéputé italien,

Cet avocat de 53 ans, originaire de la   région des Pouilles dans le sud de l'Italie,

a un agenda fort chargé quand   il ne siège pas à Strasbourg ou Bruxelles.

En général, je pars le lundi matin   et j'arrive à Bruxelles vers 11h.

sont consacrés au collège électoral   et aux rencontres avec les gens.

Aujourd'hui, les jeunes entrepreneurs   de la construction le réclament.

En Italie,   comme un peu partout en Europe,

les PME connaissent   d'innombrables difficultés.

En cause, les retards de paiement des   contrats avec l'administration publique.

Une nouvelle loi de l'UE   est en préparation.

Il nous demande seulement   de payer les impôts.

Impossible de continuer   à développer des entreprises.

D'ici mai, on devrait   approuver une directive

qui impose le paiement   dans un délai de 60 jours au maximum.

M. Baldassarre assume aussi le service   après-vente de l'UE auprès des médias.

en rapprochant l'UE des citoyens   à travers la presse, la télé,

et surtout illustrer   les aspects positifs de l'UE.

Autre sujet d'intérêt:   celui du marché de l'huile d'olive.

En cause: un prix trop bas payé   aux producteurs, et la contrefaçon.

Certains fabricants mélangent l'huile   d'olive avec d'autres huiles importées.

Pour commercialiser nos produits, vous   avez l'intention de faire quelque chose?

Il y a deux batailles: la première   vise à garantir les contrôles

et la deuxième bataille,   c'est de lutter contre la contrefaçon.

De retour dans sa ville natale de Lecce,

M. Baldassarre en profite   pour serrer quelques mains.

Bientôt, il sera de retour à Bruxelles.