La semaine européenne de la mobilité commence avec une journée sans voiture à Bruxelles – les citadins sont encouragés à utiliser les vélos, les transports publics et à aller à pied pour réduire les embouteillages et éviter la pollution.

Ville cherche air pur désespérément

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16070770/n001-120917-001-fr_mf.srt

Normalement, c'est la quatrième ville  la plus encombrée d'Europe.

Les gens devraient moins utiliser  leur voiture les jours ouvrables.

Chaque rue doit de temps en temps être  refaite et les budgets sont là pour ça.

Et ça ne coûte pas plus si on le fait  avec beaucoup de place

pour les piétons, les cyclistes  et les transports publics,

ou si on fait cela avec beaucoup  de place pour les voitures.

Il faut trouver comment diminuer le volume  du trafic dans des villes comme Bruxelles.

Pour cela, il y a les transports  en commun d'une part,

et des systèmes pour forcer l'automobiliste  à changer de système de transport,

par exemple des péages routiers  ou d'autres systèmes de taxation.

La journée sans voiture marque le début  de la semaine européenne de la mobilité,

consacrée à nous encourager  à marcher et rouler en vélo davantage.

Néanmoins, les politiciens savent  que cela exigera des décisions difficiles.

On doit soigner la qualité de l'air, la  qualité de vie de ceux qui vivent en ville.

L'UE pourrait faire beaucoup plus  que sur la qualité de l'air

pour imposer aux villes des programmes  plus ambitieux pour limiter la congestion

et développer des offres  alternatives de transport.

Pour la semaine de la mobilité, les députés  ont regardé un film sur un coursier à vélo.

Dans les villes encombrées, c'est  le service de livraison le plus rapide,

même si les institutions de l'UE  ne semblent pas convaincues.

Dans le secteur privé,  nous avons beaucoup de succès.

Dans le secteur public,  nous sommes pratiquement absents.

Mais le public, semble-t-il, est de plus  en plus nombreux à adopter le deux roues.

C'est très pratique  parce qu'il y en a partout.

Et au fur et à mesure, j'ai l'impression  que ça pousse les gens à acheter leur vélo.

La congestion incite toujours plus de monde  à utiliser les transports publics.

Le nombre de trajets a doublé au cours  de la dernière décennie à Bruxelles.

Faire face à la demande croissante  coûtera cher.

D'ici 2016, on s'attend à une augmentation  de 400 millions de trajets,

Il faut donc investir 1,2 milliard, voire  1,8 milliard, dans les transports publics.

D'ici 2020, 80% d'entre nous vivront  en milieu urbain.

La semaine de la mobilité nous rappelle  l'importance de la liberté de mouvement.