Découvrez la base de données publique en ligne dans laquelle les lobbyistes sont invités à déclarer leur identité, leurs objectifs et leurs dépenses. Le Parlement demande que cette inscription devienne obligatoire.

Le registre européen de transparence

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11599783/v007-0043-fr.srt

Près de 30 000 parties prenantes  représentant les intérêts des sociétés,

des ONG, des think tanks,  des autorités publiques,

du monde des affaires, des associations  professionnelles sont établies à Bruxelles.

Chaque jour, certaines entrent et sortent  des institutions de l'UE.

Objectif : élaborer des politiques répondant  aux besoins et aux réalités des citoyens,

entreprises et autres organisations  au sein des 28.

Cette pratique remonte aux années 1830,  quand les représentants des intérêts privés

rencontraient les ministres dans les couloirs  de la Maison des communes britannique.

Pour répondre aux inquiétudes des citoyens  sur l'indépendance des institutions de l'UE,

un registre de transparence européen  a été créé en 2011.

Il s'agit d'une base de données publique  où doivent s'inscrire les organisations,

qui sont invitées à déclarer  qui elles sont, qui elles représentent,

ce qu'elles veulent  et combien elles dépensent en lobbying.

Les données doivent être  complètes et mises à jour,

et les personnes inscrites  doivent signer un code de conduite.

Chaque nouvelle organisation  voulant s'inscrire est examinée

et peut être retirée en cas de plainte.

En 2016, plus de 9000 parties prenantes  sont inscrites.

En échange, elles peuvent accéder  aux bâtiments des institutions de l'UE

pour rencontrer commissaires et députés  et participer à des groupes d'experts.

Le registre de transparence garantit  une plus grande surveillance du lobbying,

portant à la fois sur les lobbyistes  et les députés et fonctionnaires rencontrés.

Si les lobbyistes ne respectent pas  un certain code de conduite,

ils perdent leur accès aux autorités de l'UE.

Jusqu'à présent, si le PE et la CE utilisent  le registre de transparence,

le Conseil agit simplement  en tant qu'observateur.

Pour accroître la transparence et l'ouverture  dans l'élaboration des politiques de l'UE,

de rendre obligatoire d'ici 2017  l'inscription des parties prenantes.