Après un hommage aux victimes des récentes tragédies, la mini-plénière débat de questions épineuses : terrorisme, rescrits fiscaux, crises en Ukraine et en Grèce.

Le zapping de la mini-plénière - Mars 2015

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/12001820/n001-150326-003-fr.srt

Mesdames et messeiurs, le crash aérien  dans les Alpes nous touche profondément.

Il en est de même pour les victimes  de cet acte terrible de terrorisme

qui s'est déroulé  dans le musée du Bardo, à Tunis.

Au-delà des victimes innocentes,  cet acte avait pour but de frapper

une transition unique  dans le paysage politique du monde arabe.

L'État islamique  s'attribue la responsabilité de l'attaque.

cette attaque illustre la menace que   le terrorisme fait peser sur les démocraties.

En ce qui concerne la Grèce,  le Conseil européen, la Commission,

la BCE et l'Eurogroupe  doivent mettre fin au chantage financier.

Je reconnais m'être senti très pessimiste  ces dernières semaines

devant l'absence totale de progrès. Mais  nous avons repris un processus normal.

Ne sous-estimons pas  les conséquences terribles

de cette absence de réformes de fond  pour les Européens.

La Grèce en est un exemple  particulièrement douloureux.

Nous avons atteint un stade  où il est crucial

pour la protection  de nos sociétés civilisées

que nous nous préoccupions de l'évasion  et de la planification fiscale abusive.

J'accueille favorablement les mesures  recommandées contre les rescrits fiscaux,

si nous désirons  répondre aux attentes des citoyens.

En Ukraine, la crise est sur tous les fronts.

La guerre n'a pas cessé, le coût humain  est lourd, il y a des morts tous les jours,

et des centaines de milliers de migrants  fuient les zones de conflit.

L'économie se contracte,  l'inflation explose, la monnaie s'écroule.

J'ai entendu dire  que sur les 1,83 milliards d'euros,

un milliard parviendra au peuple  ukrainien, et 0,83 finira

dans les poches des oligarques.   Nous ne pouvons laisser faire ça.

La Commission  doit surveiller ceci de très près.

Selon les statuts internationaux du FMI,  il est interdit d'intervenir en Ukraine

car, comme vous l'avez dit,  le pays est en guerre.

Le racisme contre les Roms,  c'est aussi du racisme,

Le racisme et l'intolérance ont pris  racine dans les sociétés européennes

au moment où la crise économique  approfondissait les clivages sociétaux

et créé des conditions optimales pour  amplifier l'extrémisme contre les citoyens

pauvres, démunis et socialement exclus,  souvent d'origine rom.