L'Italie et la France demandent de modifier le Traité de Schengen. 25 ans après l'explosion de Tchernobyl, les Européens s'interrogent sur l'avenir de l'énergie nucléaire.

Le JT : Réformer Schengen ? - L'anniversaire de Tchernobyl

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15562749/N001-110426-FR.srt

En cas d'afflux massif de migrants,  la France et l'Italie

demandent de rétablir les contrôles aux  frontières au sein de l'espace Schengen.

25 ans après le désastre de Tchernobyl,  et deux mois après Fukushima,

les Européens s'interrogent  sur l'avenir du nucléaire dans l'UE.

Et le reste de l'actualité  en bref et en images.

Faut-il suspendre voire renégocier  les accords de Schengen ?

Au vu de l'afflux de réfugiés sur l'île  de Lampedusa fuyant l'Afrique du Nord,

le sujet sera bientôt à l'agenda des 27.

Le premier ministre italien S. Berlusconi  et le président français N. Sarkozy

se sont déjà rencontrés à Rome  le 26 avril dernier pour en discuter.

Notre réponse doit inclure une nouvelle  politique européenne de voisinage

avec des investissements  et des résultats concrets.

Les jeunes doivent rester dans leur  région et coopérer avec les institutions

pour que la liberté, la dignité,  la sécurité et par dessus tout l'emploi

soient reconnus  comme des valeurs irrévocables.

Après que ses demandes d'aide  auprès de l'UE aient été refusées,

Rome avait octroyé des permis de  résidence temporaire à 8.000 immigrés,

un geste équivalent à un permis de libre  circulation dans l'espace Schengen.

La plupart avaient pris des trains pour  Vintimille afin de se rendre en France.

Ceux incapables de subvenir à leurs  besoins étaient reconduits en Italie.

mais les institutions européennes  restent inactives.

Elles auraient dû  non seulement prévoir cette crise

mais également proposer une approche  commune face au problème des réfugiés.

La Convention de Schengen est vue comme  une phase importante de l'intégration.

France et Italie demandent une révision  pour répondre aux crises temporaires.

date à laquelle les ministres des 27  devraient se rencontrer pour en discuter.

Ici, à Colmar,  une ville de l'Est de la France,

le souvenir de l'explosion nucléaire  de Tchernobyl est encore très présent.

Ces militants anti-nucléaires organisent  un jeûne devant la préfecture

pour fermer la plus vieille centrale  nucléaire de France, celle de Fessenheim,

et plus généralement  la sortie du nucléaire.

On n'a pas tiré les leçons  de Tchernobyl...

Il y a eu des pannes sur les circuits de  refroidissement à Forsmark, en Suède.

On était à 7 minutes de la fusion  nucléaire. C'était il y a trois ans.

25 après la catastrophe,  la ville de Tchernobyl en Ukraine

est toujours une zone à l'abandon  fortement radioactive.

Jusqu'à présent, les bilans officiels  parlent de 4.000 victimes.

Selon Mme Rivasi, qui rentre d'Ukraine,  ce bilan pourrait être bien plus élevé.

Au début, l'Agence internationale de  l'énergie nucléaire déclarait 53 morts.

Des institutions parlent de 100.000 à un  million de morts dans les années à venir

parce que le cancer peut mettre 30 ans  pour se déclarer.

La centrale de Tchernobyl continue  d'irradier. Pour affronter ce phénomène,

la Commission européenne a déjà investi  580 millions d'euros

dans la construction d'un sarcophage  entourant le cœur de la centrale.

Les Nations unies, l'Union européenne,  la Croix rouge et la société civile

cherchent à minimiser les effets  sur la santé de la population

en la sensibilisant au problème  et en surveillant les conséquences.

Les résultats des tests de résistance de  nos centrales seront connus cette année.

Ces résultats sont fort attendus quand  on voit les conséquences de Tchernobyl.

Alors que la dette grecque frôle  désormais les 143% du PIB,

des voix s'élèvent en Europe contre  le risque de faillite de la Grèce.

Ce serait une catastrophe  pour le système financier grec.

Une faillite menacerait de contamination  le reste de la zone euro.

FMI, BCE et représentants de l'UE sont  attendus début mai à Athènes

pour discuter du plan de redressement  des finances grecques.

L'Allemagne et l'Autriche s'ouvrent aux  travailleurs polonais, tchèques, hongrois.

Craignant un afflux d'immigrés, les  deux pays avaient été les seuls de l'UE

à repousser à 2011 l'ouverture de leur  marché du travail à des pays de l'Est.

L'Allemagne attend entre 100.000 et  140.000 arrivants par an à court terme.

Cinquième édition  du Prix européen de la santé.

Organisé par le Forum européen  de la santé Gastein, ce prix

récompense un projet visant à améliorer  les systèmes de santé dans l'UE.

Il veille notamment à lutter contre les  inégalités d'accès aux services de santé.

Le projet est à envoyer endéans le 6 juin.  Le gagnant recevra 10.000 euros.