Un ancien cadre de Goldman Sachs reçoit le feu vert pour succéder à J. -P. Trichet et promet d'être sévère sur l'inflation.

Les eurodéputés approuvent Mario Draghi comme futur président de la BCE

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15641904/N001-110615-001-FR.srt

Il a l'air confiant avant son audition,  Mario Draghi,

ne s'est jamais senti sur la sellette  face aux eurodéputés.

Il est sûr que ces 8 années de mandat  débuteront dans un contexte plus tendu

que celui de son prédécesseur  Jean-Claude Trichet.

Pendant ces 8 ans, nous devons absolument  contrôler la crise de la zone euro.

Il nous faut un chef d'orchestre,  on doit rétablir la confiance des citoyens

dans l'euro et dans la zone euro. En  résumé, on doit sortir de cette pagaille.

Docteur en économie, ancien  vice-président de Goldman Sachs

et gouverneur de la banque centrale  d'Italie, M. Draghi a déclaré :

il est contre une renégociation  de la dette grecque

mais laisse la porte ouverte  aux investisseurs privés.

Nous, en Grèce, nous disons :  "Nous ne paierons rien !"

On veut que notre dette soit re-contrôlée  par un organisme international,

nous voulons savoir  si tout cela est légal.

Pour M. Draghi, la tâche première  de la BCE est de contrôler l'inflation,

et une augmentation des taux d'intérêt  reste possible.

Rien de précis non plus quant aux  garanties à donner à l'Irlande.

Ils retournent ça  dans tous les sens depuis 2 semaines.

Pour l'instant, le taux d'intérêt  est à 1,25%,

mais si nous pouvions obtenir l'argent  à plus long terme,

cela nous aiderait  à restaurer la confiance.

Conclusion : l'homme aurait les épaules et  les connaissances requises pour le poste,

mais son travail sera loin  d'être une promenade de santé.