Les Européens examinent la vague d'émigration venant d'Afrique du Nord après les soulèvements populaires. Les eurodéputés examinent un rapport demandant davantage de précision sur l'utilisation des OGM.

Le JT : Immigration - OGM

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15469437/N001-110301-FR.srt

Le projet d'une police des frontières  européennes refait surface.

En toile de fond, les craintes d'une  vague migratoire d'Afrique du Nord.

La culture des OGM de nouveau  en débat au PE.

Les députés doivent se prononcer  sur de nouvelles règles européennes.

Et le reste de l'actualité  en bref et en images.

Après l'arrivée de plus de 5.500  migrants illégaux provenant de Tunisie

l'Italie craint une seconde vague de  réfugiés, provenant cette fois de Libye.

Rome craint un exode "biblique"  si Mouammar Kadhafi était renversé.

Il ne faut pas que le gouvernement  italien, qui a peut-être trouvé là

un moyen de détourner l'attention  d'autres problèmes italo-italiens,

J'ai entendu parler de 2,5 millions  de gens arrivant dans l'UE par l'Italie.

Je crois qu'il faut raison garder  là-dedans.

Devant les députés, la commissaire  aux affaires intérieures

a tenu à faire le point sur la situation  en Libye et calmer les esprits.

L'UE débloque un fond d'urgence  de 25 millions d'euros.

Jusqu'à présent, nous n'avons vu  personne venir en Europe.

Comme nous l'attendions, les gens  sont partis dans les pays voisins.

Nous devons être prêts  dans tous les cas de figures.

Les révoltes en Afrique du Nord reposent  la question de l'accueil des réfugiés

mais aussi le rôle de Frontex, l'agence  de l'UE de surveillance des frontières.

Et si l'UE créait une véritable police  européenne des frontières ?

En 2010 déjà, ce député était monté  au créneau.

Un des points que j'ai soulevés  comme rapporteur

est de faire évoluer cette agence en  une réelle agence de garde-frontière.

Des situations comme celle de la Libye  remettent ces points sur le tapis.

Le soulèvement du monde arabe  et ses conséquences pour l'UE

sera au menu des chefs d'États  et de gouvernements le 11 mars prochain.

Pommes de terre  ou maïs transgéniques.

Ces organismes génétiquement modifiés  ont reçu l'autorisation de l'EFSA,

l'agence de sécurité des aliments,  pour leur culture et leur consommation.

que l'EFSA n'apporte pas les garanties  d'indépendance requises pour sa mission.

À l'EFSA, des personnes occupant  des positions essentielles

ont dissimulé des liens évidents avec  l'industrie. Ce n'est plus acceptable.

Il ne s'agit pas de gérer les conflits  d'intérêts mais de les interdire.

Parmi les députés,  le débat fait pourtant rage.

L'EFSA fonctionne et coûte déjà assez  cher au contribuable. Nous devrions

suivre son avis  sur les recherches scientifiques.

Laissons les États décider sur les  dossiers qui ne sont pas scientifiques.

La situation est si confuse que certains  États refusent la culture de ces OGM.

L'argument invoqué est le manque  de connaissance scientifique des OGM

et leur influence à long terme  sur l'environnement.

Le problème avec les OGM dans la nature  est qu'ils s'auto-reproduisent.

Si vous découvrez un problème  après plusieurs années, c'est difficile

de l'arrêter  car les OGM se sont reproduits.

C'est différent des autres sources  de pollution qui peuvent être stoppées

et dégradées avec le temps,  ou alors sédimentées au fond de la mer.

Dissémination des OGM, autorisation de  mise sur le marché, conflits d'intérêts:

autant de pommes de discorde  dans l'Europe des 27.

Les eurodéputés poursuivront  le débat lundi à Strasbourg.

Des soins de santé transfrontaliers  plus sûrs et de qualité :

c'est l'objectif du compromis adopté  lundi par les États membres.

Le 19 janvier, le Parlement avait déjà  dit "oui" à ces nouvelles règles

qui seront applicables à partir de 2013.

1% des patients européens traverse  les frontières pour se faire soigner.

L'Europe doit protéger  la liberté de la presse.

Suite à la controverse provoquée  par la loi hongroise sur les médias,

des députés des grandes formations  politiques ont invité la Commission

à créer un groupe indépendant  de supervision de la presse.

Objectifs : garantir l'éthique,  l'indépendance et la transparence

des médias dans chacun  des États européens.

La nouvelle présidente du Kyrgyzstan,  Roza Otunbayeva,

était à Bruxelles ce mardi  en visite officielle.

Le président de la Commission Barroso  a salué son engagement

pour rétablir la loi dans cette ancienne  république soviétique d'Asie centrale.

Le pays avait sombré dans le chaos  après une révolution en avril 2010.

L'UE a promis de continuer à soutenir  la reconstruction du Kyrgyzstan.