Un quart de siècle après l'accident nucléaire le plus grave au monde, certains se demandent si nous en avons bien tiré les leçons.

Tchernobyl, 25 ans après

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15561998/N001-110426-001-FR.srt

Ici, à Colmar,  une ville de l'Est de la France,

le souvenir de l'explosion nucléaire  de Tchernobyl est encore très présent.

Ces militants anti-nucléaires organisent  un jeûne devant la préfecture

pour fermer la plus vieille centrale  nucléaire de France, celle de Fessenheim,

et plus généralement  la sortie du nucléaire.

On n'a pas tiré les leçons  de Tchernobyl...

Il y a eu des pannes sur les circuits de  refroidissement à Forsmark, en Suède.

On était à 7 minutes de la fusion  nucléaire. C'était il y a trois ans.

25 après la catastrophe,  la ville de Tchernobyl en Ukraine

est toujours une zone à l'abandon  fortement radioactive.

Jusqu'à présent, les bilans officiels  parlent de 4.000 victimes.

Selon Mme Rivasi, qui rentre d'Ukraine,  ce bilan pourrait être bien plus élevé.

Au début, l'Agence internationale de  l'énergie nucléaire déclarait 53 morts.

Des institutions parlent de 100.000 à un  million de morts dans les années à venir

parce que le cancer peut mettre 30 ans  pour se déclarer.

La centrale de Tchernobyl continue  d'irradier. Pour affronter ce phénomène,

la Commission européenne a déjà investi  580 millions d'euros

dans la construction d'un sarcophage  entourant le cœur de la centrale.

Les Nations unies, l'Union européenne,  la Croix rouge et la société civile

cherchent à minimiser les effets  sur la santé de la population

en la sensibilisant au problème  et en surveillant les conséquences.

Les résultats des tests de résistance de  nos centrales seront connus cette année.

Ces résultats sont fort attendus quand  on voit les conséquences de Tchernobyl.