On survole l'agenda chargé des eurodéputés la semaine prochaine, et on suit deux députés allemands du Bundestag qui sont venus renforcer la coopération avec le Parlement européen, comme le réclame le traité de Lisbonne.

Le JT: La semaine prochaine au Parlement - Coopération interparlementaire

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/14962088/N001-100422-FR.srt

Le traité de Lisbonne force les parlements   nationaux à coopérer avec le Parlement.

Jusqu'à présent, seul le Bundestag   s'est installé à Bruxelles.

Un aperçu de la semaine prochaine   au Parlement:

pharmacovigilance,   la chef des Affaires étrangères tentera

d'arriver à une position commune   sur le Service d'action extérieure.

Et le reste de l'actualité   européenne en bref.

Mardi matin à Bruxelles.   Les eurodéputés arrivent à l'aéroport,

mais EuroparlTV attend   des députés différents:

Steffen Bilger est à la commission   des transports du Bundestag

et Gunter Krichbaum préside la   commission des affaires européennes.

Il rend visite à la représentation   permanente du Bundestag.

Au cours des dernières années,   le parlement allemand

a développé ses activités européennes.

Cette coopération   est essentielle pour notre travail.

Steffen Bilger passe le plus clair   de sa visite à rencontrer des eurodéputés.

Des députés extérieurs aux commissions   pour la coopération interparlementaire

se rendent régulièrement à Bruxelles.   C'est preuve que les choses changent.

En commission - et je ne suis pas à la   commission des affaires européennes -

on s'aperçoit que l'Europe a plus   de compétences dans tous les domaines.

Le traité de Lisbonne oblige   les parlements nationaux

à participer davantage   à la législation européenne.

Comme l'explique un vice-président   du Parlement chargé de la question,

il y a encore du travail   car personne ne sait par où commencer.

Le traité de Lisbonne   crée une nouvelle compétence

qui doit être équipée de nouveaux   organes et de nouveaux mécanismes.

Les négociations entre le Parlement   et les parlements nationaux

concernant cette coopération   ont commencé.

Mardi, la commission Environnement,   Santé publique et Sécurité alimentaire

votera deux rapports: pharmacovigilance   et protection contre la contrefaçon.

On a renforcé   l'information et le contrôle,

et on a créé un comité   de pharmacovigilance

indépendant du comité qui donne   les autorisations pour les médicaments,

afin d'éviter les conflits d'intérêts.

Lundi, Catherine Ashton cherchera   une position commune avec le Conseil

sur le Service d'action extérieure,   le service diplomatique de l'UE.

Les eurodéputés veulent avant tout   s'assurer du contrôle démocratique.

Il est évident qu'il faut   que nous coopérions avec la Commission

et qu'il faut que nous soyons   davantage informés.

Lundi, table ronde concernant   le système d'asile européen commun.

Mardi, le vote sur le rapport   des investissements alternatifs

est reporté au 10 mai,   mais les positions se précisent.

Les shadow rapporteurs voient les   propositions du rapport d'un bon œil.

J'espère qu'on pourra poursuivre   ce travail et trouver une solution.

Mardi, il y aura aussi une séance   publique sur les produits dérivés,

Non seulement la loi concerne   les produits dérivés,

mais elle définit le montant du capital   des institutions financières 

par rapport aux transactions hors bourse.

Mercredi, un rapport pour éviter   les accidents aériens sera présenté.

Une coïncidence après une séance   plénière écourtée

à cause d'une éruption volcanique ayant   engendré la fermeture de l'espace aérien.

Le commissaire des services financiers   parle de "culture de la prévoyance"

ou comment financer la prévention   de crise en faisant payer les banques.

C'est une idée du FMI   soutenue par la Commission.

Un fonds de contingence similaire   est à l'étude au niveau européen.

Déficit budgétaire et dette publique   dans la zone euro et les États membres

ont augmenté en 2009,   par rapport à 2008.

Dans la zone euro, la dette publique   est passée à 6,3% du PIB.

Irlande, Grèce, Royaume-Uni, Espagne   et Portugal sont en tête.

près de 9 Européens sur 10 veulent   interdire l'alcool au moins de 18 ans.

Plusieurs États membres   ont déjà un âge minimum,

mais les lois   sont appliquées inégalement.

83% veulent plus de sanctions   en cas de conduite en état d'ivresse.