Le point sur les négociations d'adhésion de l'Islande à l'Union européenne alors que les Islandais semblent de plus en plus réticents.

L'Islande, 29e membre de l'UE ?

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16221759/n001-130220-001-fr.srt

Déjà fortement intégrée dans l'UE,  en tant que membre de l'EEE,

l'adhésion semble être  la prochaine étape logique.

Un des processus les plus réussis  de l'histoire de l'UE est l'élargissement.

L'Islande peut aider à collaborer  dans la gestion durable des ressources.

Alors que le sentiment public et politique  est contre l'adhésion, est-ce possible ?

Je ne suis pas sûr, pas tout de suite.  Peut-être dans la stratégie Europe 2020.

De retour au pays d'origine  de M. Ómarsson, ce sentiment est partagé.

Au vu de la situation en Islande, aucun  partisan de l'adhésion à l'UE n'ose espérer

que cela se produira, parce qu'il ne reste  que 12 semaines avant les élections

et qu'un seul parti  défend l'adhésion à l'UE.

L'Islande a connu un effondrement bancaire  important en 2008, mais elle se redresse.

Comparé au reste de l'UE, le chômage  y est relativement bas, entre 4 et 5%,

et son industrie principale,  la pêche, est florissante.

Pour eux, la question est donc :  pourquoi adhérer à l'UE ?

Notamment au moment où elle traverse  sa crise la plus profonde.

On doit savoir comment sera la politique  commune de la pêche. Ce n'est pas décidé.

On doit savoir à quoi ressemblera  l'union bancaire - ce n'est pas décidé -

et voir si l'Europe  sortira vraiment de cette crise.

Si oui, alors cela pourrait  être en faveur de l'adhésion.

Mais de retour à Bruxelles,  les députés sont plus optimistes.

La commission Affaires étrangères a voté  de continuer les négociations d'adhésion.

Je suis convaincu qu'on a beaucoup  à apprendre de la part de l'Islande

et que l'intégration de l'Islande avec  son expérience de la pêche serait positive.

Même si l'Islande a ralenti les négociations  d'adhésion avant les élections d'avril,

les 2 parties ont accepté de revenir  à la table quand le moment sera venu.

Mais pour M. Ómarsson,  personne ne sait quand cela sera le cas.

Il y a un manque de débat réel  et un manque d'information.

Il n'y a aucun intérêt à vraiment parler  de questions européennes en Islande.