La seconde génération du système d'information Schengen qui permet de tracer les criminels et les marchandises volées est enfin opérationnel... avec 7 ans de retard.

Schengen : Les polices enfin connectées

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16316068/n001-130527-001-fr.srt

Voici le centre de commande et de contrôle  du système d'information Schengen II

à Strasbourg, en France.  Il a mis du temps à voir le jour,

mais maintenant qu'il est opérationnel,  il prétend être quasiment imprenable.

Il prétend aussi être le plus grand système  informatique de gestion des frontières.

Il traite un volume  incroyable d'informations

sur les mouvements indésirables de biens  et personnes vers et hors de Schengen.

Voici un exemple. 47 millions  d'alertes actives concernant des criminels,

de véhicules volés, de biens de valeur,  d'enfants disparus.

Pour fournir des informations  en permanence

Tout le monde aura plus confiance  en cet espace de liberté.

Schengen est un article fondateur  de foi en l'UE :

la libre circulation des personnes  dans la plupart de ses frontières.

Mais il s'agit d'une chose  complexe et sensible à gérer,

qui touche à un élément clé  de la souveraineté des États.

D'où les mesures prises pour pouvoir  évaluer les faiblesses et les infractions.

C'est conçu pour aider, car certains États  membres ont besoin de plus de savoir-faire,

plus d'assistance de la part de la CE  pour gérer leurs frontières extérieures.

En 2012, le PE a entamé ce que certains  ont appelé "une guerre" avec les États,

quand ses pouvoirs de colégislation  sur le mécanisme d'évaluation de Schengen

Le PE fait pression pour répartir  les responsabilités entre les institutions.

Il est crucial de mettre en place  un mécanisme d'évaluation plus objectif

où la Commission européenne  jouerait un rôle plus important,

parce que quand il s'agit  de la gouvernance de Schengen,

il faudrait avoir une approche  plus communautaire.

Les discussions sur le système d'évaluation  débuteront la semaine prochaine.

Mais on ne sait pas très bien si les  différends ont été tout à fait résolus.