Les députés demandent aux États membres d'utiliser les outils anti-chômage à leur disposition et à la Commission de les contrôler.6AE69DD2-2830-495C-B5EC-A36500E0A216

S'attaquer au fléau du chômage des jeunes

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11832902/n001-140717-001-fr.srt

Un mouvement s'opère pour trouver et aider  la génération perdue de l'UE :

Ils représentent 23% des moins de 25 ans,  soit 5,3 millions de personnes.

Dans certaines régions, comme l'Espagne  et la Grèce, ce taux dépasse 50%.

Les députés de l'ensemble du spectre  se sont unis pour encourager les 28

à utiliser la Garantie jeunesse pour aider  les jeunes à trouver un emploi ou un stage

ou une formation, dans les 4 mois suivant  la perte d'un emploi ou la fin de la scolarité.

Malheureusement, les États mettent  en œuvre cet outil de manière très inégale

et le PE leur a lancé un appel très fort  pour qu'ils s'y mettent,

qu'ils appliquent cette garantie,  et un appel à la Commission -

s'ils ne le font pas,  pour veiller, si besoin

à l'aide d'un cadre juridique,  à ce qu'ils le fassent.

Pour d'autres, il faut créer les conditions  propices au fonctionnement

des moteurs de l'économie et de l'emploi  de chaque pays.

C'est demander de créer un environnement  favorable dans les entreprises,

ce qui permet de favoriser l'emploi,  et en particulier l'emploi des jeunes.

Parce que ce sont les entreprises, surtout  les petites et moyennes entreprises,

Des députés ont mis en garde contre  le risque de ne pouvoir combler l'écart

entre les qualifications de moyen et haut  niveau et les compétences requises

par les entreprises actuelles  et celles qui sont vraiment acquises.

Les systèmes d'éducation et de formation  ne sont pas adaptés aux besoins du futur.

Il faut une meilleure offre  pour la science,

la technologie, l'ingénierie et les  mathématiques, les STIM,

et celles-ci ne répondront pas  aux demandes croissantes des entreprises.

Le chômage des jeunes est un des  problèmes les plus complexes en Europe,

qui découle lentement de la crise  économique. Une question de quantité,

mais aussi de qualité de travail  que demande cette génération "perdue".