La Belgique a repris ce 1er juillet le flambeau de la présidente tournante de l’UE. Elle va devoir faire très vite pour négocier un accord sur la supervision financière avant la pause estivale.

Présidence belge de l’UE: c’est parti!

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15173193/n001-100701-001-fr.srt

C'est au tour de la Belgique de  monter sur scène pour présider l'UE.

Alors que d'autres chefs d'Etat sont  accusés de voler la vedette,

ce ne sera pas le cas en Belgique, sans  leader depuis les élections du 13 juin,

le pays d'accueil des institutions  a un gouvernement en affaires courantes.

Notre présidence sera active même si la  situation politique est particulière.

A la suite de l'Espagne, le pays reprendra  le programme commun,

accepté avec la Hongrie,  qui succédera à la Belgique en 2011.

Avec la crise financière et économique,  le défi sera de taille.

Ce paquet de supervision  avec les risques systémiques

et les trois autorités pour les banques, les  pensions, les assurances et les marchés,

est le paquet le plus important  qui sera discuté au Parlement.

La Belgique doit battre le fer  tant qu'il est chaud.

C'est un dossier que l'Espagne  ne pouvait pas conclure

et que la Belgique pourrait conclure  dans les 10 à 15 prochains jours.

Il s'agit de rassembler les forces,  s'activer et forcer un accord.

C'est la douzième présidence belge,  elle doit donc servir d'exemple.

Mais quelle est la valeur ajoutée  de la Belgique?

Pour une présidence, pouvoir négocier et  faire des compromis est capital.

Et la Belgique a prouvé,  lors de ses précédentes présidences,

Donc j'envisage notre présidence  de manière assez optimiste.

La Belgique pourrait prêter main forte  à une UE

la Belgique a prouvé ses capacités en  temps de crise.

Pour le Premier ministre faisant fonction,  la Belgique est le 'technicien de l'Europe'.