Les eurodéputés demandent de réprimer l'évitement de l'impôt des sociétés, examinent minutieusement des plans pour une coopération avec des pays tiers en matière de migration et ont passé en revue les résultats du plan d'investissement Juncker de 315 mill

Le zapping de la plénière de juin 2016 : Évitement fiscal, migration, plan Juncker

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11505255/n001-160609-003-fr.srt

Trop souvent les multinationales transfèrent  leurs bénéfices vers des paradis fiscaux

sans avoir payé d'impôt dans le pays  où elles exercent leur activité.

La plupart des entreprises  paient équitablement leurs impôts.

Et par leur activité économique,  par l'emploi,

elles contribuent  à la prospérité de notre société.

Ce message est simple : on peut aller  plus loin que la proposition initiale de la CE.

Aujourd'hui, nous proposons  un nouveau cadre de partenariat

pour une coopération à tous les niveaux  en matière de migration avec des pays tiers,

la Jordanie, le Liban, le Niger, le Nigéria,  le Sénégal, le Mali et l'Éthiopie.

Cela pourrait être fait maintenant,  sans attendre un nouveau naufrage.

Quand on prend conscience que d'ici 2050,  la population d'Afrique peut doubler,

alors c'est une priorité de notre époque  à laquelle l'UE doit donner des réponses.

Ce programme renforce la sécurité, oui,

mais il bâtit surtout un partenariat politique,  économique, social, culturel avec l'Afrique.

Dire qu'on a trouvé  la solution à notre problème,

on va simplement dupliquer  l'accord avec la Turquie

désolé, mais je ne crois pas  que ce soit la solution.

C'est simplement dire : "On vous donne  de l'argent, et vous gardez les réfugiés."

La migration légale ne doit pas être  bradée et bâclée.

Nous devons le faire correctement,  pour améliorer la compréhension mutuelle

avec les pays d'origine.  Pas de tri sur le volet.

Jusqu'à présent,  nous avons utilisé 12,8 milliards

pour le volet infrastructure et innovation,  ainsi que pour le financement des PME.

Ces 12,8 milliards devraient créer  principalement des investissements privés

ou des investissements privés-publics  à hauteur de 100 milliards.

Il faut de grands projets,  plus de durabilité,

plus d'investissements dans l'avenir  numérique, un degré de risque plus élevé.

On voit que les investissements  se concentrent

dans les régions les plus riches  et développées d'Europe.

Comprenez nos inquiétudes.  Près de la frontière de l'UE et de la Lituanie,

un pays autoritaire emploie une société russe  pour bâtir rapidement une centrale nucléaire

et ils ne respectent pas  les normes internationales.

La Biélorussie doit mener toutes les analyses  d'impact sur l'environnement

et les stress tests  exigés par les accords internationaux.

C'est un signal de plus envoyé à nos amis  tunisiens. Nous leur disons ce matin :

"Dans le chemin difficile qui est le vôtre,  vous n'êtes pas seuls, l'UE est à vos côtés."

On ne peut convaincre les eurosceptiques,  mais on devrait mobiliser les pro-Européens.

Toutes les prévisions pour l'échec  et même la désintégration de l'UE

Nous avons connu de nombreuses crises  dans notre histoire.

La solution est claire :  plus de solidarité, d'humanité et d'empathie,

plus d'État de droit, de synergies,  d'éducation, d'intégration.