La législation est en train d'être modifiée pour que les empreintes digitales des demandeurs d'asile ne soient pas communiquées à la police et que seuls les services de l'immigration y aient accès.

Les données personnelles des demandeurs d'asile

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15435936/N001-110208-001-FR.srt

On prend les empreintes des demandeurs  d'asile pour éviter les doubles demandes

et pour renvoyer les personnes rejetées  vers leur pays d'entrée dans l'UE.

Selon la nouvelle législation Eurodac,  la police n'y aura plus accès,

même quand les empreintes d'un crime  ne sont pas dans ses archives.

Ils auraient pu envoyer les empreintes  à la base de données Eurodac

en demandant s'il y avait  une concordance.

Ce n'est pas comme si les services  répressifs avaient accès à Eurodac

et qu'en tapant mon nom, ils recevaient  un ensemble de données à mon sujet.

La proposition originale a été retirée  à l'application du Traité de Lisbonne.

Eurodac est un des six éléments requis  pour une Politique d'asile commune.

Cette version peut être établie  plus rapidement et à moindres frais.

Pour de nombreux députés,  c'est aussi un progrès.

Nous parlons de demandeurs d'asile  et de réfugiés

et combiner cela  avec des procédures criminelles

serait une mauvaise idée car cela  pousserait les citoyens à croire

que tous les demandeurs d'asile sont  des criminels, ce qui n'est pas le cas.

Les groupes des libertés civiles  se réjouissent du fait

que les données ne seront accessibles  qu'aux services de l'immigration.

Il peut y avoir un intérêt légitime  de la part des autorités répressives

d'accéder aux bases de données  pour résoudre et empêcher les crimes

mais cela fait des suspects des gens  inscrits sur cette base de données.

La législation devrait obtenir  l'approbation du PE avant l'été