Une nouvelle crise du gaz a éclaté entre la Russie et la Biélorussie et le président du Parlement Jerzy Buzek est à Moscou. Les systèmes de transport intelligents pourraient venir en aide aux citoyens. Guy Verhostadt parle de la politique étrangère.

Le JT: Nouvelle crise du gaz - Systèmes de transport intelligents - Guy Verhofstadt

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/14871442/n001-100622-fr.srt

Le président du PE  rencontre le président russe.

Moscou n'approvisionne plus Minsk  et Minsk n'approvisionne plus l'UE.

Accord sur le service d'action extérieure.  Entretien avec un des négociateurs.

On se rend en Bulgarie où la PAC a  cessé ses subventions aux tabaculteurs.

Et on verra où vont nous mener  les systèmes de transport intelligents.

La visite officielle du président du PE  à Moscou cette semaine

a été éclipsée par la décision russe  de ne plus approvisionner

la Biélorussie,  à cause d'un litige de factures.

Comme nous le dit Joanna Gill,  l'UE va aussi souffrir de ce problème.

Poignées de mains et sourires  lors de la rencontre du président du PE

avec le président russe  Dmitri Medvedev à Moscou.

la visite avait pour but  de relancer les relations EU-Russie.

Mais à 600 km de là, à Minsk, une autre  crise du gaz guette la Biélorussie.

Le géant de l'énergie Gazprom a réduit  l'approvisionnement en gaz de 30%

et la Biélorussie a réduit  l'approvisionnement de l'UE,

avec un impact sur 6,25%  de la consommation en gaz.

La Pologne sera la plus touchée. Les  relations UE-Russie sont sous pression.

Si la Russie veut jouer à ce jeu  avec l'un des États de l'UE,

même le plus petit, ou un de nos  partenaires, c'est toute l'UE qui est visée.

Je sais ce que Jerzy Buzek  pense de la situation.

Je suis sûr qu'il saura faire valoir  la puissance de l'UE.

Un eurodéputé d'un autre pays qui serait  touché par les actions de Gazprom,

le Lituanien Justas Paleckis,  garde son calme.

La Lituanie est un pays voisin, on partage  près de 1 000 km de frontières

On espère que les relations de l'UE  avec les deux pays restent stables.

Mais les Lituaniens  ne sont pas inquiets de la situation.

La sécurité énergétique est un problème  épineux dans les relations UE-Russie.

La guerre froide a beau être terminée,

les relations pourraient se détériorer  si le problème persiste.

Un accord a enfin été trouvé au sujet du  service européen d'action extérieure.

L'un des négociateurs du Parlement, Guy  Verhofstadt, a parlé à Andreas Rogal.

Guy Verhofstadt, bonjour.  Un service diplomatique pour l'UE.

Tout le monde pense que c'est une bonne  idée, lancée par le traité de Lisbonne.

les États et le Parlement  n'étaient plus d'accord.

Le premier projet des États a été rejeté  car ça ne vous plaisait pas.

Maintenant, un compromis a été trouvé.

efficace et ambitieux,  ce qui est un bon début.

Ce service devrait  normalement commencer

avec environ 2 000 fonctionnaires  et diplomates.

Mais cela doit être un service  de grande envergure

qui emploiera environ  6 000 diplomates et fonctionnaires

et qui va fonder des ambassades  partout dans le monde,

qui représenteront l'UE et défendront  une politique étrangère commune.

Mais nous sommes encore loin  de la politique étrangère commune.

Il y a aussi ceux qui disent  que ça va coûter trop cher.

Au début, ça ne devait pas être coûteux.

mais je pense qu'un service d'action  extérieure tel que celui-ci

s'avérera efficace et coûtera moins  que la situation précédente

où la Commission et le Conseil avaient  leurs propres politiques étrangères.

En formant un service d'action  extérieure unique, on économisera.

Pour finir, quand pensez-vous  que ce service sera mis en œuvre?

Quelles sont les prochaines étapes  pour le Parlement?

Le Parlement va devoir approuver  ce résultat,

en approuvant le rapport  de M. Brok et moi-même.

Après, on devra se mettre d'accord  sur le personnel et le budget.

Une fois que tout cela sera fait,  le SEAE pourra commencer.

La réforme de la PAC  ne fait pas l'unanimité.

En Bulgarie, les tabaculteurs  ne sont plus subventionnés.

Au sud-ouest de la Bulgarie,  à 100 km de Sofia,

ce village vit exclusivement du tabac,  comme 37 000 familles dans ce pays.

La Bulgarie occupe  la première place en Europe,

en nombre de personnes  travaillant dans ce secteur.

Je cultive du tabac depuis  que je suis enfant.

Je travaillais avec mes parents  dès l'âge de 8 ou 9 ans.

Aujourd'hui, les enfants ne travaillent plus  avec le tabac, mais nous participons tous.

A genoux et du bout des doigts, ces  femmes prennent soin de leur parcelle.

Nous n'utilisons aucune machine.  Les machines, ce sont nos mains.

Les plantations ont de l'eau quand il pleut.

Grâce à la pluie, la récolte est abondante  et l'argent rentre.

Telle est l'une des facettes les plus  sombres de l'agriculture en Europe

La PAC d'aujourd'hui ne correspond plus  aux attentes des citoyens.

Elle ne correspond plus aux enjeux. Il est  capital que ces citoyens et agriculteurs

participent au débat  sur l'avenir de la PAC.

Svetla vend son tabac  pour 800 euros par an.

Grâce à l'intervention de la PAC,  elle recevait 800 euros de plus.

Mais depuis le 1er janvier 2010,  ces subventions sont supprimées.

La culture du tabac n'est pas en accord  avec une PAC plus durable

telle que l'imagine le rapporteur du PE.

Il faut produire plus de nourriture  pour pallier à la demande croissante

moins de terre à cause du changement  climatique et moins d'énergie.

Les eurodéputés se prononceront sur ce  rapport lors de la plénière de juillet.

La commission des transports  a baissé la limite de CO2

Elle passera à 175 gr/km d'ici 2014  et 135 gr/km d'ici 2020.

Certains pensent que c'est trop ambitieux  et que ce sera néfaste aux fabricants.