L'identification des conducteurs commettant des infractions transfrontalières sera facilitée, et les Finlandais adressent au PE une pétition contre un projet de centrale nucléaire.

Le JT : Les infractions routières transfrontalières - Des pétitions contre le nucléaire

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15610241/N001-110524-FR.srt

Les chauffards sans frontières  sous surveillance.

Leurs voitures seront identifiables  en cas d'infraction dans un autre pays.

L'implantation d'une nouvelle centrale  nucléaire en Finlande

contestée devant la commission  des Pétitions du PE.

Et le reste de l'actualité  en bref et en images.

L'étau se resserre  contre les chauffards européens

habitués à dépasser les vitesses  autorisées dans un autre pays de l'UE.

Les contrevenants pourront désormais  être plus facilement identifiés.

Les 27 souhaitent mettre en place  un fichier centralisé

facilitant l'échange d'informations  à partir des plaques minéralogiques.

L'État où l'on commet l'infraction a  la possibilité d'utiliser cet instrument

qui oblige l'État  où la voiture est enregistrée

à donner l'information nécessaire  pour identifier le propriétaire

ou celui au nom duquel  est enregistrée la voiture

8 infractions sont concernées, dont  la vitesse, le non-port de la ceinture

ou encore la conduite en état d'ébriété.

Pour les députés, les États membres  ne vont pas assez loin.

Pour des raisons juridiques, les 27 ont  éludé la question cruciale de l'exécution

de la sanction, qui sera appliquée au bon  vouloir du pays où réside le conducteur.

On espérait que l'on donne confiance  au constat qui a été fait dans un pays

et que cela pouvait constituer  une base solide et indiscutable

pour continuer la poursuite  dans son pays d'origine.

Je dirais que ce dernier pas  est encore à franchir.

Le PE prendra position sur le sujet au  plus tard lors de la plénière de juillet.

Plus de deux mois  après la catastrophe de Fukushima,

le débat sur le nucléaire s'invite  à la commission des Pétitions du PE.

En toile de fond, la construction  d'une centrale nucléaire en Finlande.

Selon les pétitionnaires, cela causera des  dommages à la faune et la flore locale.

Ils estiment cela contraire aux directives  de l'UE et attendent une réaction du PE.

Nous espérons qu'il donne un avertissement  aux autorités et à l'entreprise,

une lettre ou une déclaration  disant que ce projet les inquiète.

Un représentant finlandais d'une  entreprise de construction de la centrale

était aussi présent  pour faire valoir ses intérêts.

Les décisions politiques liées  à notre projet ont déjà été prises

au niveau national.  Ces décisions sont nationales.

Le débat ici ne menace pas du tout notre  projet de quelque manière que ce soit.

Après les débats, les députés ont décidé  de mettre le dossier entre parenthèses

en attendant de plus amples informations.

On doit s'assurer de la localisation  exacte où la centrale sera implantée.

Un autre dossier nucléaire  sur la table des députés :

une association s'oppose à un centre  de déchets radioactifs en Espagne.

Mais dans ce cas-ci, le dossier  n'est pas de la compétence de l'UE.

Plus qu'un rejet,  c'est un report de la décision.

Nous serons très attentifs lorsque  la pétition sera soumise à nouveau.

Nous pourrons alors vérifier si la  directive de l'UE est vraiment respectée.

Les pétitions devant le PE ne peuvent  viser qu'une violation des lois de l'UE.

Le calendrier d'adhésion  de la Croatie divise les Européens.

Zagreb souhaite boucler les négociations  avant la fin de la présidence hongroise.

Mais certains États souhaitent reporter  la fin du processus de quelques semaines.

Après le feu vert de l'UE, la Croatie  devra encore patienter 15 à 18 mois

en attendant la ratification de son traité  d'adhésion par les 27 pays de l'UE.

La taxation des poids lourds  en bonne voie.

Lundi soir, au terme d'une ultime réunion  entre le Conseil, le PE et la CE,

l'adoption de l'Eurovignette  s'est concrétisée.

Les États pourront taxer les poids lourds  sur la pollution sonore et de l'air,

sans être obligés de réinvestir le produit  de cette taxe dans les transports.

L'avion solaire suisse est exposé à  l'aéroport de Bruxelles jusqu'à dimanche.

J. Buzek a rencontré les concepteurs sous  les ailes de l'avion "zéro carburant".

Les commissaires Viviane Reding et  Connie Hedegaard étaient aussi présentes.

Le 13 mai, Solar Impulse avait bouclé  son premier vol international

en se posant à l'aéroport de Bruxelles.