L'intelligence artificielle nous facilite la vie, mais soulève de nombreuses questions éthiques et juridiques. Une réunion d'experts organisée à Bruxelles par le panel du Parlement européen pour l'avenir de la science et de la technologie (STOA) a examiné les risques que pose l'intelligence artificielle pour les droits de l'homme, ainsi que les cadres relatifs à l'éthique et les garanties juridiques nécessaires afin de prévenir tout abus.

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Intelligence artificielle : le débat éthique et juridique

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/10071981/B02ESN043019-FR.srt

Ce n'est pas que de la science fiction : 

des machines et des algorithmes puissants sont  déjà capables de diagnostiquer des maladies,

d'effectuer une intervention chirurgicale  et de conduire des voitures autonomes.

Ces technologies nous fournissent  de nouveaux outils et perturbent notre façon de travailler.

Pourtant, personne ne peut dire quel impact

l'intelligence artificielle  aura sur la société.

À mon avis, nous devons avoir une évaluation de l'impact  sur les droits fondamentaux et l'éthique.

Dans quelle mesure l'intelligence artificielle va-t-elle

influencer les multiples questions importantes  de nos vies quotidiennes ?

Nous avons investi beaucoup d'espoir  dans ces nouvelles technologies,

surtout en matière de soins de santé  et de processus de prise de décision.

Mais l'intelligence artificielle soulève aussi  des questions éthiques et juridiques.

Par exemple, le développement  de nouvelles applications d'IA pourrait-il

être une menace pour les droits de l'homme ?

Les individus devraient-ils subir  une reconnaissance faciale ou émotionnelle

quand l'IA peut reconnaître ou prédire  votre état émotionnel lors d'un entretien d'embauche ? 

Je suis d'accord sur le fait que nous avons besoin  de poursuivre notre travail pour comprendre

ce qui se passe avant  d'introduire règlements et politiques.

Nous pouvons également établir des normes mondiales pour l'IA

pour nous assurer qu'il existe  des règles éthiques suivies par tout le monde, 

pour accepter que nous ne devrons pas  utiliser une IA armée

contre l'humanité ; que l'IA viendra compléter  les humains, sans les remplacer,

que nous ne  développerons la conscience de l'IA.

Ces questions étaient au centre  d'une récente réunion d'experts à Bruxelles

organisée par  le panel du Parlement européen

pour l'avenir de la science  et de la technologie (STOA). 

Cette réunion a mis en lumière  des cas avérés de violations des droits de l'homme par l'IA

et a mis en évidence  des réponses potentielles aux risques. 

Par exemple, des cadres relatifs à l'éthique,  une surveillance réglementaire et des garanties juridiques

pourraient nous aider à éviter  l'utilisation inappropriée de l'intelligence artificielle.