Le brevet unique européen présentera de grands avantages pour les entreprises de l'UE, estime Raffaele Baldassarre. Sophia in 't Veld cite ceux qui violent les droits fondamentaux en Europe.

7 jours : Se battre pour les droits fondamentaux, et un brevet européen

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16166569/m004-0057-frx.srt

Nous venons d'apprendre que nous aurons  un brevet unique européen.

Après 40 ans d'attente  et 2 ans de négociations,

le PE et les gouvernements  ont trouvé un accord.

Un brevet unique  pour les inventions de nos entreprises

sera enregistré dans une seule langue  entre l'anglais, le français et l'allemand,

ce qui réduira considérablement  les coûts de traduction.

Mais deux pays ont refusé d'adhérer  à ce système, l'Italie et l'Espagne.

Bonjour, Raffaele Baldassarre.  - Bonjour.

Vous êtes eurodéputé italien,  du groupe du parti populaire européen,

et un des porte-paroles  dans ces négociations importantes.

Notre pays, l'Italie,  a refusé d'adhérer à cet accord.

Pourriez-vous nous expliquer  ce qui se cache derrière cela ?

C'est paradoxal, qu'un Italien  soit chargé du régime linguistique.

C'est pour cela que vous...  Nous en parlerons plus tard.

Avant cela, nos invités sont soumis  à une minute de questions

auxquelles vous ne pourrez répondre  que par "oui" ou par "non".

Le brevet unique est une bonne nouvelle ?  - Oui.

Même si l'Italie n'y adhère pas ?  - Oui, absolument.

Vous approuvez l'Italie et l'Espagne ?  - Pas du tout.

Le brevet européen aidera l'économie ?  - Je l'espère, oui.

Même si on enregistre déjà  presque tous les brevets en anglais ?

Cette situation à 3 langues crée une  concurrence déloyale pour nos sociétés ?

Vous avez milité pour un système  de paiement plus rapide pour les sociétés.

En Italie, c'est entre 120 et 180 jours.  La situation s'améliore ?

Le PPE a mis dehors M. Berlusconi  pour avoir fait tomber le gouvernement.

Oui.  - Oui et non. On en discutera après.

Le parti de la liberté va se scinder ?  - J'espère que non.

Le centre-droite a un meneur  pour succéder à M. Berlusconi ?

Pensez-vous que M. Monti va se lancer ?  - Peut-être, oui.

Le temps est écoulé, vous êtes donc  d'accord. Je ne vous le demande pas.

mais la nouvelle qui a secoué  l'Europe cette semaine,

c'est la démission de M. Monti,  à laquelle personne ne s'attendait.

M. Berlusconi est donc décidé  à entrer dans la mêlée.

Votre parti, le parti populaire européen,  a pris une position très claire.

Pourriez-vous expliquer  pourquoi le PPE s'implique ?

Préparent-ils le terrain pour M. Monti  dans une coalition de centre-droite ?

La démission de M. Monti  est arrivée un mois avant

Ce qui est plus inquiétant,  c'est que le centre-droite,

suite aux déclarations récentes  de M. Berlusconi,

n'est pas cohérent avec ses politiques,

et la politique de rigueur  pour équilibrer les comptes du pays

et devenir le genre de pays vertueux  qui caractérise la politique européenne.

une politique de croissance et de  développement, qui est cruciale aujourd'hui,

parce que l'Italie, comme  de nombreux autres pays européens,

ne peut plus supporter longtemps  une période de récession.

Donc, M. Berlusconi s'est éloigné  de la position européenne...

Il s'est prononcé contre la position  européenne de rigueur,

contre les soi-disant positions  privilégiées de l'Allemagne,

contre une politique qui était vraiment  nécessaire en ces temps difficiles,

Il a alarmé les sommets  avec une touche d'excès,

parce que les compétences et les limites  de chacun sont bien définies.

Il a choisi d'intervenir  dans ces questions politiques italiennes

pour définir les limites  et établir sa position.

Que compte faire le parti de la liberté ?

J'espère, comme l'a dit M. Mauro hier,  que le parti restera pro-européen.

Vous ferez une campagne électorale pour  un candidat que vous ne reconnaîtrez plus

ou bien vous irez dans une autre coalition ?

Je pense que la situation politique  en Italie est encore en évolution.

Tout n'est pas encore dit...  - Donc, vous irez ailleurs.

Tous les candidats ne se sont pas encore  lancés dans la course.

Beaucoup de choses peuvent changer.  - Nous en reparlerons.

Avant de revenir au brevet, je vous propose  de voir ce qui s'est passé cette semaine

3 présidents pour un prix : le prix Nobel  de la paix a été remis à l'UE, lundi.

tant l'UE semble incapable de sortir  de la crise dans laquelle elle est plongée.

Mais c'est la vieille Europe  qui a été récompensée

pour son rôle dans la transformation d'un  continent de guerre en un continent de paix.

Une vingtaine de chefs d'État et de  gouvernement avaient fait le déplacement.

Les inventeurs de l'UE dépenseront moins  d'argent pour protéger leurs découvertes.

Les eurodéputés ont entériné  la création d'un brevet unique européen.

Ce dernier doit faciliter  la protection des inventions de l'UE

et en réduire significativement les coûts.

Ce brevet ne sera valable  que dans 25 pays de l'UE sur 27.

L'Espagne et l'Italie  ont refusé d'y participer

pour protester contre l'emploi  du français, de l'allemand et de l'anglais

comme uniques langues  de traduction des brevets.

Plus de 132 milliards d'euros pour 2013  et une rallonge de 6 milliards pour 2012.

La confection du budget  se sera déroulée dans la douleur,

les négociations auront été âpres entre les  eurodéputés, la CE et les États membres.

Le PE aurait souhaité que l'UE se dote  de ses propres ressources financières.

En milieu de semaine, le prix Sakharov  2012 du PE pour la liberté de l'esprit

aura été décerné à deux militants  iraniens des droits de l'homme,

l'avocate Nasrin Sotoudeh  et le réalisateur Jafar Panahi.

Incarcérée ou assigné  en résidence surveillée,