L'Europe force les pays à serrer la ceinture, mais les gens ordinaires auront-ils voix au chapitre ?

Le JT : Bruxelles, gardienne du budget ?

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15737095/n001-111110-001-fr_mf.srt

Alors que la crise de la dette  secoue la Grèce et l'Italie

et expose les faiblesses  des politiques budgétaires de l'UE,

Le semestre européen est un nouvel outil  pour l'aider à serrer les ceintures.

Cette feuille de route coordonne la façon  dont les pays établissent leur budget.

Bruxelles supervise et pourrait  sanctionner ceux qui l'ignorent.

Il est important de perfectionner  cet outil qui est un élément essentiel

pour la meilleure coordination des  politiques économiques et financières.

Le processus commence par une analyse  de la croissance par la CE.

Sur base de cela, les gouvernements  identifient les défis économiques

et présentent des stratégies  budgétaires à Bruxelles.

Avant juillet, la CE et le Conseil  donnent des orientations à chaque pays,

surtout si leurs plans  ne sont pas réalistes.

Ensuite, tous les parlements  nationaux adoptent leur budget.

L'année suivante, la CE et le Conseil  jugent si les plans ont été mis en place

Mais comme il y a des gens  dans la rue, surtout en Grèce,

le PE, seul organe élu  de l'Europe, s'inquiète

du fait que les décisions  soient prises à huis clos.

Il ne peut y avoir de stratégie de  politique économique seulement déterminée

par des experts  ou des banquiers centraux.

Le meilleur moyen qu'une stratégie  de politique économique marche,

c'est qu'elle ait fait l'objet d'un débat  et d'une légitimité démocratique.

Les parlements nationaux doivent prouver  qu'ils ont appris les leçons de la crise.

alors que le Parlement ne peut  qu'espérer bénéficier du même droit.