Dans un climat de répression croissante de la part du président Recep Tayyip Erdogan, les députés européens appellent à un gel temporaire des négociations d'adhésion en cours entre l'UE et la Turquie.

Les députés européens appellent au gel des négociations d'adhésion avec la Turquie

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11511897/N001-161123-002-FR.srt

Les relations entre l'UE et la Turquie atteignent le point de rupture. 

La réaction d'Ankara à la tentative de coup d'État de juillet, 

les arrestations de masse, concernant notamment des journalistes et des politiciens de l'opposition et 

 le licenciement généralisé des fonctionnaires

ont choqué de nombreuses personnes en Europe.

Les députés européens appellent maintenant à un gel temporaire des négociations d'adhésion à l'UE avec la Turquie.

En persistant dans l'illusion des négociations d'adhésion 

  avec un régime qui devient de plus en plus autoritaire,

je pense que nous perdons notre crédibilité.  

Les négociations ont démarré en 2005 

et elles ont constitué le principal moteur diplomatique de l'UE en faveur des réformes dans le pays. 

Le responsable des affaires étrangères de l'UE soutient que l'Europe a encore besoin d'avoir la Turquie de son côté,

au vu de la crise migratoire, du terrorisme et des négociations de réunification de Chypre.

Si le processus d'adhésion prenait fin,

je pense que l'une et l'autre des parties se retrouveraient, toutes deux, dans une situation perdante.

Mais le rapporteur du Parlement européen sur la Turquie laisse encore la porte ouverte.

J'espère sincèrement qu'il s'agit là de quelque chose de temporaire, 

mais la balle est dans le camp du gouvernement turc,

 pour assurer la reprise de ces négociations.  