Tout le monde adore les vacances, surtout les grandes ! Mais les trajets pour y arriver peuvent tourner au cauchemar... Blink découvre comment réagir quand cela part en vrille.

A-Z : P comme Passagers

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16324584/j002-0129-fr.srt

Aah, les congés... J'adore ça !  Surtout les grandes vacances !

Et les voyages ! Pas besoin  d'aller loin pour être dépaysé.

Mais encore faut-il y arriver.  Annulations, pertes de bagages,

refus d'embarquement, surréservations  et retards importants.

Le cauchemar du voyageur ! Mais  les passagers dans l'UE ont des droits.

En quelques décennies,  l'avion est devenu superutilisé.

Pareil pour le train, l'autocar  ou le bateau aussi, d'ailleurs.

Aujourd'hui, un tas de nouvelles  destinations sont à notre portée.

Il y a les compagnies aériennes à bas coût  et on peut acheter ses billets sur Internet.

Donc, la façon de voyager a changé,  souvent pour un mieux.

Mais le service clientèle et la protection  des droits des passagers laissent à désirer.

L'information et la communication  avec les passagers

est vraiment épouvantable.  C'est épouvantable.

Si vous parlez avec des agents d'assistance

et que vous mentionnez le règlement 261,

vous pourriez tout aussi bien  parler à un mur,

parce qu'ils n'ont jamais entendu parler  du règlement 261

ou ils ne veulent rien savoir  du règlement 261.

Le règlement 261 de l'UE établit des règles  sur l'indemnisation et l'assistance

aux passagers en cas de refus  d'embarquement, d'annulation ou de retard.

On peut partir l'esprit tranquille, alors ?  Vraiment ?

Et si tout ne va pas comme sur des  roulettes ? Annulations, pertes de bagages,

retards importants, etc.  Quels sont nos droits exactement ?

L'Europe veut que ces passagers soient  traités de la même façon partout dans l'UE.

Voilà les ingrédients essentiels  pour protéger les droits des passagers.

Prise en charge spéciale  pour les personnes à mobilité réduite,

indemnisation et assistance lors de retards,  d'annulations, de refus d'embarquement,

traitement plus efficace des réclamations,  meilleure information des passagers.

Alors, où est le bug dans cette histoire ?

Certains opérateurs tentent  d'échapper à leurs obligations

et font tout pour éviter  d'indemniser les passagers.

Et les règles sont appliquées différemment  selon les pays et le mode de transport.

C'est ce qu'on appelle  des zones d'ombre légales.

Donc, finalement, la situation  est loin d'être au poil.

En attendant, voilà la marche à suivre  si le transporteur est en faute.

Contactez-le pour tenter  de résoudre le problème.

Si vous pensez mériter une indemnisation,  vous lui envoyez une lettre ou un email

en lui demandant de réparer sa faute.  Si la réponse n'est pas satisfaisante,

vous adressez une réclamation  auprès de l'organisme national compétent.

On parle d'améliorer la protection de ces  droits surtout dans le transport aérien.

En attendant, vous devez connaître  vos droits. Parlez-en autour de vous.

Il y a des experts qui peuvent vous aider.

Et surtout, ne vous laissez pas embobiner  par les transporteurs. À bientôt !