Bien que la première ministre danoise H. Thorning-Schmidt ne soit pas nouvelle à Strasbourg, les défis que son pays affrontera à la présidence de l'UE seront durs à relever.

Le JT : L'eurodéputée première ministre

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/15820710/n001-120118-001-fr_mf.srt

L'endroit semble familier  pour Helle Thorning-Schmidt.

Durant la 5e législature, de 1999 à 2004,  celle qui n'était pas première ministre

a défendu 4 rapports sur la protection  des travailleurs en plénière à Strasbourg.

Mais les sujets dont elle doit s'occuper  aujourd'hui sont bien plus complexes :

remettre l'économie européenne  sur les rails,

sauver l'euro, dont le Danemark  n'est même pas membre,

et trouver un accord sur la  réglementation des marchés financiers

sans perdre de vue les autres questions  que doit gérer toute présidence.

Il faut des restrictions pour stabiliser  nos économies et restaurer la confiance.

Mais l'économie sociale de marché a fait  ses preuves durant plusieurs décennies

et doit continuer à être notre principe  directeur au-delà de la crise actuelle.

Avant que le Danemark ne reprenne la  présidence, il y a eu plusieurs débats

pour savoir si un État non-membre de  l'euro devait diriger l'UE dans la crise.

Il ne faut pas s'inquiéter,  selon ce député.

C'est une bonne idée, et la première  ministre a clairement stipulé ce matin

qu'elle agira de manière impartiale.  Je pense que c'est une bonne chose.

En plénière, elle était optimiste  sur les chances offertes par la crise.

Nous sommes dans une crise très grave.  Comment pouvons-nous en sortir ?

en consolidant nos économies - ce sont les  mesures d'austérité et d'autres choses.

Mais il faut aussi créer  de la croissance et de l'emploi.

Et cela représente une opportunité  d'avancer pour l'Europe.

Cela semble facile. Fin juin 2012,  la présidence danoise sera évaluée

pour voir si elle y parvient,  ou en tout cas en partie.