Les eurodéputés ont approuvé le projet de mettre en commun les ressources de gaz en cas de rupture d'approvisionnement. L'aide aux victimes d'accidents aériens devrait bientôt être systématique et les eurodéputés se préparent pour un sommet UE-Chine.

Le JT: Solidarité en matière de gaz - Aide aux victimes d'accidents aériens - Relations UE-Chine

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/13716087/n001-100921-fr.srt

Pour en finir avec les coupures  de gaz russe en plein hiver:

les eurodéputés  ont approuvé de nouvelles règles

plus protectrices  pour les consommateurs.

Vers une meilleure prise en charge  des victimes de catastrophes aériennes.

En cas d'accident, les familles devront  être prévenues plus rapidement.

À la veille du prochain sommet UE-Chine,

les eurodéputés montent au créneau. Au  menu: commerce et droits de l'homme.

Bonjour et bienvenue  dans ce JT d'EuroparlTV.

Il y a deux ans, des milliers d'Européens  avaient été privés de chauffage en hiver.

En cause, un conflit  opposant l'Ukraine à la Russie.

Pour éviter, à l'avenir,  d'être prise en otage,

l'Europe va se doter d'un nouvel arsenal  juridique. Explications de Jim Gibbons.

L'UE est catégorique, pas question  de revivre les épisodes de 2008-2009.

Des milliers de gens  avaient été privés de chauffage

en raison d'une rupture  d'approvisionnement en gaz

Désormais, les États membres  devront anticiper ces crises.

La nouvelle réglementation comporte de  nouveaux éléments: plans de prévention

plans d'urgence  et mécanismes de solidarité.

En cas de coupure,  l'approvisionnement sera garanti

pour les logements privés,  les écoles et les hôpitaux,

Cela vise à rassurer les pays de l'Est,  très dépendants du gaz russe,

qui ne veulent plus voir la Russie utiliser  l'énergie comme une arme politique.

Cette réglementation permettra  à la Commission d'avoir les outils

pour combattre les comportements  anti-concurrentiels de Gazprom.

L'Europe y gagnera  à ne parler que d'une seule voix.

Si lundi, M. Sarkozy, mardi M. Berlusconi,

et mercredi Mme Merkel disent  des choses différentes à M. Poutine,

Un changement de cap pour l'Europe.  Désormais, les États membres

devront coopérer en matière énergétique,  sous l'autorité décisive

Sachez que ces nouvelles règles  doivent entrer en vigueur d'ici 2 ans.

En espérant que d'ici là, aucune coupure  de gaz ne soit enregistrée.

Je vous le disais dans les titres,  après une catastrophe aérienne,

les Européens devront améliorer  la qualité des enquêtes

pour déterminer  les causes des accidents.

Les familles devront être prévenues  le plus tôt possible après un crash.

Détail de ces obligations,  Hugues Wajnsztok.

Mieux prendre en charge les familles des  victimes lors d'une catastrophe aérienne.

Une nouvelle loi européenne  votée par les eurodéputés l'exige.

Les compagnies opérant en Europe  devront fournir la liste des passagers

Pour informer les familles  le plus rapidement,

les voyageurs pourront  fournir les coordonnées

d'une personne à joindre  en cas d'incident.

À l'heure actuelle, ce sont les médias  qui informent les familles

Avec cette réglementation,  ce sont les compagnies aériennes

qui devront informer les familles,  dans les 2 heures après un accident,

En cas de catastrophe aérienne, les  États devront avoir un plan d'urgence.

Chaque compagnie devra prévoir un plan  d'aide aux victimes et à leurs proches.

Si une famille souhaite qu'il y ait  la confidentialité sur une personne,

ce sera possible,  on gardera la confidentialité.

Ensuite, il y aura une personne référente  qui sera nommée

pour faire le lien avec les familles,  pour qu'elles aient un seul interlocuteur.

Les eurodéputés misent aussi sur  la prévention des accidents aériens.

Ils veulent que les informations sur les  incidents de vol soient centralisées,

analysées et classifiées  au niveau européen.

Le nouveau service diplomatique  européen toujours âprement discuté.

Le Parlement a retardé en commission  parlementaire un vote décisif

concernant l'organisation  de ce nouveau service.

Andreas Rogal a demandé à l'eurodéputé  M. Brok les raisons de ce blocage.

Elmar Brok, bonjour,  bienvenue sur EuroparlTV.

Depuis des semaines,  le Parlement européen se bat

pour un service diplomatique  européen transparent,

un service qui inclurait  toutes les institutions.

Lundi, la commission des Affaires  étrangères du Parlement devait voter

sur les questions  de personnel et de budget,

mais finalement vous avez décidé  de repousser ce vote. Pourquoi?

Pour l'instant, c'est au niveau de la  répartition des postes que ça bloque.

Nous n'avons pas l'impression que les  valeurs de l'UE soient respectées.

On nous dit que les 3 secrétaires  généraux devraient venir du Conseil.

C'est un service financé pour moitié  par le budget communautaire,

la répartition doit représenter  toutes les parties

afin que ce service ne tombe pas  dans les mains des États membres,

La Haute représentante aux Affaires  étrangères vous a présenté des listes,

le Parlement n'est pas d'accord  avec ces listes?

Non, en ce qui concerne la liste des  ambassadeurs, nous sommes d'accord,

mais à quelques exceptions près,  il ne s'agit pas des postes-clés.

Le débat concerne plus la représentation  au niveau des services internes.

Comme l'indique le traité,  nous voulons que la répartition

entre États membres et institutions  soit respectée.

Impossible de travailler selon le principe:  la politique est du ressort des États,

et la Commission s'occupe  de régler la circulation.

De l'administration. Pour terminer,  comment envisagez-vous la suite?

Le vote a été repoussé. Vous attendez  la réaction du Conseil et de Mme Ashton?

Oui. Ils ont été un peu secoués,  c'était le but de la manœuvre.

Il s'agit maintenant d'avoir  des discussions menant à l'équilibre

de la représentation géographique  et institutionnelle.

On ne veut pas de calculs d'apothicaire  mais on veut sentir l'équilibre.

On aimerait donc avoir  quelques précisions en plus.

Tout de suite, le reste de l'actualité  en bref, Julie Martin.

Hommage à Egon Klepsch en ouverture  de la session plénière lundi à Strasbourg.