Derrière chaque eurodéputé se cache une équipe d'assistants parlementaires. EPTV en a suivi deux pendant une journée pour découvrir ce qui rend leur métier si particulier.

Les assistants parlementaires

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11549490/v003-0096-fr.srt

Si vous avez un problème, si personne  ne peut vous aider, si vous êtes acculé,

il vous reste :  l'Agence tous risques, la "A-Team".

Bonjour ! Comment allez-vous, Carmela ?  - Bien et vous ?

Bonne journée ? - Oui, c'était bien,  mais je suis prête à partir. Et vous ?

Je reste encore une demi-heure,  mais je partirai bientôt.

Une demi-heure, pas plus !  - Maximum. À bientôt. Ciao !

Ils arpentent le Parlement par centaines.

Mais quelles sont les qualités requises  pour être un assistant officiel accrédité

d'un des 751 eurodéputés  du Parlement européen ?

C'est un processus  d'apprentissage permanent.

Sans une bonne équipe,  vous êtes toujours hors du jeu.

Dès lors, il faut avoir une équipe,  et il faut que ce soit une bonne équipe.

On peut commencer  par quelques pralines pour le petit-déjeuner.

J'étudiais pour devenir juge en Italie.

C'est alors que j'ai eu l'opportunité  de venir ici.

Après sept ans, je suis heureuse de dire  que j'ai fait le bon choix.

Ce n'est pas à l'aube, mais la journée  des assistants débute assez tôt

pour préparer la journée.  Mais commençons par le commencement.

Nous allons avoir une réunion,  mais prenons d'abord un café.

Un café ? Voilà la bonne nouvelle du jour.

Nous avons quatre minutes. Disons trois.

Après trois minutes,  les réunions continuent dans les couloirs.

György, la trentaine, est un assistant  qui a été débauché par son eurodéputé

et venu à Bruxelles après avoir été candidat  aux élections européennes de 2014.

Il s'occupe de l'environnement  et de la politique agricole.

Les socialistes se réunissent,  ainsi que des députés du PPE

dans diverses commissions parlementaires.

Carmela remplace son député, président  de la commission ENVI, qui n'a pu venir.

Tous les collègues connaissent bien  Carmela, car elle est très active.

Remplacer son chef. Pour faire le métier  d'assistant, il faut savoir tout faire :

travailler vite, rédiger des discours, faire  des recherches, organiser des réunions…

Je parle italien.  Puis anglais et français.

Anglais, allemand, j'étudie le français  et bien entendu je parle hongrois.

On travaille sous pression.  - Il faut être multitâche.

Carmela est une des deux assistants  accrédités de son eurodéputé à Bruxelles.

Dans le bureau de György, ils sont trois.  À partir de combien cela fait trop ?

Les eurodéputés peuvent choisir,  tant que cela respecte les règles du PE.

Je connais des eurodéputés  qui n'en ont qu'un.

Pour une eurodéputé, une bonne équipe  représente une valeur ajoutée de 50 à 60%.

Revenons aux réunions. Pour György,  c'est un café pour parler d'environnement.

À l'extérieur du PE,  c'est un déjeuner de travail pour Carmela.

Pour ces deux assistants, un déjeuner  de travail fait partie d'une journée classique.

En théorie, les heures de travail  sont de 9h à 18h.

Mais en pratique,  nous sommes toujours disponibles.

Quand l'eurodéputé est ici,  c'est la course toute la journée.

Parfois, on n'a pas le temps de manger  et on termine à 22h.

Quand l'eurodéputé n'est pas là, on a plus  de temps, mais on peut travailler plus.

Alors, vous croyez avoir les qualités  requises pour faire partie de l'équipe ?

Les candidatures sont à envoyer  aux eurodéputés. Rendez-vous sur leur site.