Plusieurs ministres des Finances de l'UE ont dû répondre aux questions d'une commission d'enquête parlementaire mise en place pour enquêter sur les révélations des dénommés « Panama Papers », une mine d'or de 11,5 millions de documents divulgués et provenant du quatrième plus grand cabinet d'avocats extraterritorial au monde. Des hommes politiques et des personnalités publiques sont impliqués dans ces révélations. Les ministres des Finances ont abordé les problèmes dans leurs pays et ce qui était mis en œuvre pour les contrecarrer.

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judicial cooperation in criminal matters in the EU

Finance

« Panama Papers » : les ministres des Finances en ligne de mire

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11325401/N01-PUB-170712-PANA-FR.srt

Nous ne pouvons pas laisser les activités criminelles impunies. 

découlant des données des « Panama Papers ». ##@#

Le scandale des « Panama Papers » est la plus grosse fuite ayant jamais eu lieu. 

Plus de 11 millions de fichiers provenant d'un cabinet d'avocats extraterritorial ont été rendus publics. 

Les ministres des Finances de l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie et les Pays-Bas 

ont dû répondre aux questions des députés européens au cours de la commission d'enquête du Parlement, 

mise en place pour enquêter sur les révélations provenant des fuites. ##@#

Pour être franc, les Pays-Bas ont, pendant trop longtemps, fait partie de ce problème. 

Et ces quelques dernières années, nous avons pris d'importantes mesures 

pour combattre la fraude fiscale, l'évasion fiscale et le blanchiment de capitaux. 

L'évasion et la fraude fiscales représentent une perte annuelle d'environ un trillion d'euros 

Argent qui aurait pu être utilisé pour financer l'éducation, la santé et d'autres services publics. ##@# 

les avocats, les banquiers, les comptables et autres impliqués dans la mise en place de régimes extraterritoriaux. 

Les intermédiaires jouent un rôle essentiel dans la mise en place de régimes de fraude et d'évasion fiscales. 

Nous sommes convaincus que nous devons exiger la divulgation par les intermédiaires. ##@#

Le problème, c'est que la transparence n'est pas encore suffisante. 

Nous avons créé un registre de transparence pour répertorier les entreprises impliquées 

et nous avons durci les sanctions en matière de blanchiment de capitaux. 

Tandis que les fuites ont provoqué des changements, de nombreuses questions restent toujours sans réponse. 

Le rapport de la commission souligne que ce qui est connu 

n'est peut-être que la partie émergée de l'iceberg.