Le Parlement a réitéré son appel en faveur d'un accès sans entrave au matériel de sélection végétale. Les députés souhaitent faire en sorte que les agriculteurs de l'UE puissent innover afin de trouver des solutions à la crise climatique et aux nouvelles maladies des plantes. Les puissantes multinationales ne devraient pas être autorisées à breveter la vie naturelle, à créer des monopoles et à faire grimper les prix des denrées alimentaires.

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Pas de brevets sur les plantes et les semences obtenues naturellement

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/9538184/N01-PUB-190923-PLATE-FR.srt

Tout a commencé avec une tomate fripée.

 a accordé un brevet pour une nouvelle variété de tomates idéales pour la fabrication du ketchup.

Elle a été obtenue en utilisant uniquement des processus biologiques 

et n'avait donc pas été génétiquement modifiée.

Le brevet a été accueilli par une réaction brutale et instantanée de militants accusant l'OEB de breveter la vie.

L'organisation a ensuite modifié sa politique 

mais l'affaire a été portée devant la chambre de recours de l'OEB.

Le Parlement européen se bat pour s'assurer que

que les produits obtenus à partir de processus biologiques ne soient pas brevetables.

À notre avis, un accès sans obstacle au matériel végétal est essentiel pour la capacité d’innovation

 du secteur européen de la génétique végétale et pour les agriculteurs,

 ainsi que pour la variété génétique de nos cultures.

Les députés européens souhaitent que les agriculteurs de toute l'Union européenne puissent innover

 en particulier, face à la crise climatique.

La sélection de nouveaux types de plantes favorise la diversité génétique.

Chaque année, de nouvelles maladies et fléaux des plantes apparaissent,

 et nous avons besoin du développement de nouvelles cultures vivrières

 résistantes face à ces maladies et pestes végétales.

Si nous autorisons les brevets, cette innovation et ce développement seront entravés.

À mon avis, cela est très risqué pour l'approvisionnement alimentaire dans le monde entier.

Selon les députés européens, les petits producteurs seraient les plus sérieusement affectés par ces brevets.

Toujours selon le Parlement, autoriser des entreprises à obtenir des brevets sur certaines variétés de denrées alimentaires

 donne lieu à un monopole, ce qui pourrait faire augmenter les prix des denrées alimentaires au sein de l'UE.