Après avoir abandonné provisoirement la politique, Carmen Romero fait ses débuts en tant qu'eurodéputée socialiste pour son pays, l'Espagne. Elle envisage avant tout la création d'un partenariat méditerranéen. À propos de son ex-mari, l'ancien Premier min

L'interview du jour : vers un rapprochement des pays méditerranéens

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Bonjour Carmen Romero,   bienvenue à EuroparlTV.

Vous avez longtemps été   députée socialiste en Espagne.

Après une pause, vous revenez   à la politique en tant qu'eurodéputée.

Le travail au Parlement européen   m'attirait beaucoup.

Pendant mon interruption de carrière,   j'ai présidé un groupe visant à encourager

l'amitié avec les pays   du sud de la Méditerranée.

J'ai travaillé dur   pour les relations méditerranéennes.

Et à mon avis, le Parlement est   actuellement le lieu idéal

pour construire un partenariat   méditerranéen,

des relations fluides qui sont si difficiles   à mettre en place.

En tant que députée, j'ai toujours défendu   l'accès des femmes à l'éducation,

à l'emploi, et j'ai lutté   contre la violence à caractère sexiste.

Je crois qu'il est opportun de soulever   toutes ces questions en Europe.

Et je veux assister directement   aux changements survenant en Europe.

C'est très intéressant   de vivre cette période cruciale,

de voir si le Traité de Lisbonne   se concrétise.

Il est temps que la gauche retrouve   sa grandeur d'antan.

Actuellement,   nous ne sommes pas majoritaires.

Je veux aider la gauche   à retrouver sa grandeur.

Votre ex-mari, l'ancien Premier ministre   Felipe González, préside désormais

le groupe de réflexion   sur l'avenir de l'Europe.

On a proposé sa candidature   à la présidence de l'UE.

Peut-il être le leader   que l'Europe recherche?

La relation que nous avions,   ainsi que notre amitié,

Mais de toute manière,   il serait bon à n'importe quel poste.

Dans la politique depuis 1989, vous êtes   toujours associée au nom de González.

Non, je ne crois pas.   Je me suis fait mon propre nom.

J'ai toujours été très fière   de cette relation,

mais chacun a conscience du travail   que j'ai accompli par moi-même.