Remettre le Sud de l'Europe sur les rails : tel était l'objectif de la conférence South4Growth à Athènes, en présence des pays PIIGS durement frappés par la crise. Les députés y ont exposé leurs plans de relance.

Crise de la croissance - Les députés abordent la relance dans le Sud

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16422496/n001-131105-001-fr.srt

Alors que la Grèce se prépare à des  négociations difficiles avec la troïka

concernant 2 milliards d'euros  de coupes supplémentaires,

le PE était à Athènes pour parler  de la croissance dans le Sud.

Le ministre grec du développement  a souligné la priorité la plus urgente.

La crise alimente le populisme,  et dans notre cas, dans le cas de la Grèce,

un parti néo-nazi, la violence  et même le terrorisme.

Même si la zone euro a enregistré  une croissance de 0,3% du PIB

au deuxième trimestre, après 18 mois  de récession, la reprise reste fragile

et 26 millions de personnes  sont au chômage.

Une croissance de 1,5% est nécessaire  pour pouvoir remettre les gens au travail.

0,5% !  Les banques qui obtiennent de l'argent

à un tel taux d'intérêt de la BCE doivent  injecter cet argent dans l'économie réelle.

Et nous devons donc avoir  un programme de crédit

pour les petites et moyennes entreprises  qui créent la plupart des nouveaux emplois.

Les dirigeants européens sont d'accord  sur les objectifs, mais pas sur les moyens.

Nous devons continuer avec l'austérité  et à consolider les finances publiques,

mais il faut aussi des mesures qui créent  les conditions propices à la croissance.

Il faut trois, quatre ou cinq gouvernements  européens progressistes de gauche

Sans cela, les plus jeunes continueront à  subir les mêmes problèmes qu'aujourd'hui.

Que ce soit par l'austérité  ou par d'autres moyens,

il faut résoudre les problèmes  auxquels le Sud est confronté,

sinon les mêmes problèmes  pourraient se reproduire au Nord.