Le président Barroso a réparti les portefeuilles entre les candidats des États membres, mais avant de pouvoir se mettre au travail, les commissaires désignés devaient obtenir le feu vert du Parlement européen. On analyse la procédure des auditions, qui es

Flashback: les auditions des commissaires désignés

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/14825762/V004-0004-FR.srt

26 hommes et femmes candidats.   Ils ont tous été interrogés 

pendant trois heures   par plusieurs commissions.

Environ 1 700 questions ont été posées   en l'espace de 81 heures.

Ces auditions   sont un événement unique.

Aucun autre parlement en Europe ne   soumet ses membres à cette procédure.

Avant Noël, les commissions ont envoyé   des questionnaires aux candidats.

Ils devaient spécifier leurs buts et leur   vision de coopération avec le Parlement.

Le traité de Lisbonne a renforcé   les pouvoirs décisionnels du Parlement.

L'évaluation du rapporteur   est assez positive.

Je suis satisfait de la prestation.   Ce n'était pas parfait.

Il n'y a pas eu de cohérence   à travers les commissions.

Le problème a des origines diverses   et il faudra l'éclaircir.

Les auditions les plus réussies   sont celles où il y a eu un dialogue.

On a réussi à influencer l'ordre du jour   politique de la Commission.

Je pense qu'on a amélioré la Commission   du président Barroso.

Il y a 5 ans, deux candidats ont été rejetés   et un candidat a changé de portefeuille.

Cette fois, il y a eu des évaluations   très différentes de plusieurs candidats.

Seuls ses amis du groupe socialiste   ont été satisfaits

de la prestation de la responsable   des Affaires étrangères, Mme Ashton.

Les autres ont critiqué   son manque de vision et de leadership.

La commissaire à la compétition,   Neelie Kroes,

n'a pas été assez convaincante   concernant l'agenda numérique.

Elle a dû repasser une petite audition   avec quelques eurodéputés.

Finalement, une seule candidate   a dû abandonner.

La Bulgare Rumiana Jeleva s'est retirée   après avoir été durement critiquée.

Sa remplaçante, vice-présidente   de la Banque mondiale, Mme Georgieva,

Mais l'audition de Mme Jeleva   ne s'est pas bien passée.

Il y a eu des questions sur la gestion   de crise, son portefeuille,

mais aussi sur   ses intérêts financiers personnels.

Le président de la conférence   des présidents des commissions

Nos auditions ne doivent pas être   comme celles du Congrès américain.

Elles ne doivent pas avoir   un caractère personnel.

Il faut différencier   les auditions politiques

de l'évaluation des intérêts personnels.

Les commissaires seront ensuite   acceptés ou rejetés,

mais la compétence de la commission   étant de nature politique uniquement,

seuls les aspects politiques   doivent être abordés lors des auditions.

D'après le traité, le Parlement doit   se prononcer sur la Commission en bloc.

Certains eurodéputés   veulent changer le traité.

Ils veulent un vote personnel   pour chaque candidat.

Mais après un processus de ratification   qui a tiré en longueur,

cette solution n'enthousiasme guère   les États membres.

La Commission a obtenu   une plus large majorité

que son président, qui a été reconduit   à son poste en septembre dernier.

La Commission 2010 sera-t-elle   meilleure que celle de 2004?

Plusieurs eurodéputés   ont donné la réponse suivante:

étant donné les problèmes actuels,   elle est obligée d'être meilleure.