Dans des pays tels que l'Iran, la Chine et le Honduras, les droits de l'homme et la démocratie sont actuellement mis à rude épreuve. Au sortir de la première séance du Parlement, il s'avère que la situation de ces régions inquiète tout particulièrement l'

À la Une : au-delà de l'Europe

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Après les élections, l'actualité   internationale fait son retour au PE.

Le débat commence par l'Iran,   l'élection controversée d'Ahmadinejad

et les manifestations   dans les rues de Téhéran.

Carl Bildt, ministre suédois des Affaires   étrangères, a prononcé un discours.

Son pays occupe actuellement   la présidence de l'UE,

et Bildt pourrait tenter d'accéder au poste   de chef de la diplomatie européenne.

Partout, l'UE doit être la voix des droits   de l'homme et de la démocratie.

Nous devons donc condamner les   atrocités, le recours à la peine de mort.

Il faut appeler à la libération des détenus.

Les USA et l'UE ont voulu laisser la porte   ouverte au dialogue avec l'Iran

afin d'éviter un conflit sur la question   épineuse du nucléaire iranien.

J'aurais aimé que la présidence suédoise   soit plus claire,

car il y a eu des fraudes électorales   en Iran

et on s'accorde même à penser   qu'il s'agit d'un coup d'État.

Mais prendre part à l'investiture d'un   président qui a gagné frauduleusement,

La Chine s'introduit dans les débats   à Strasbourg.

La rébellion des Ouïghours musulmans   dans le Xinjiang

a été réprimée de force par l'armée   chinoise, ce qui inquiète les eurodéputés.

Mais la Chine est un partenaire essentiel   pour l'Europe.

La recherche du dialogue et la pression   semblent donc être la meilleure solution.

Il faut travailler avec les officiels chinois,

qui reconnaissent pour certains   qu'il est vrai

qu'ils devraient octroyer   aux Ouïghours davantage

de liberté d'expression,   de liberté culturelle, etc.

Les occasions sont nombreuses   pour le faire.

En effet, la relation UE-Chine est   aujourd'hui bien plus forte que jamais.

Finalement, le PE a lancé un appel   au Honduras,

où le président Manuel Zelaya a été   renversé par un récent coup d'État.

Une délégation d'eurodéputés vient   de rentrer de Tegucigalpa.

Il faut réinstituer Manuel Zelaya   à la présidence.

Toute mesure prise   par le gouvernement actuel sera nulle.

L'OEA a décidé   qu'en cas de nouvelles élections,

elles ne seront ni légitimes,   ni prises en compte,

et le président élu lors de ces élections