Tenter de créer des partis européens pourrait changer le paysage politique de l'UE.

Campagne pour une nouvelle configuration politique

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/16097872/n001-121010-001-fr_mf.srt

Voici les chefs politiques du Parlement.

Ils appartiennent tous  à un groupe politique.

Derrière chaque groupe se trouve  un parti politique européen.

En 2010, huit partis  ont été financés par l'UE.

Au total, ces partis ont reçu  près de 13 millions d'euros cette année-là.

Voici le QG du parti populaire européen.  Ce parti est plutôt bien loti.

Il dispose du plus grand nombre de sièges  au Parlement européen.

Il nous faut une légitimité politique.

Aujourd'hui, nous ne sommes qu'une  association sans but lucratif belge.

Je suis président d'un club de tennis, on a  le même statut légal qu'un parti européen.

Donc, avec la proposition de la  Commission, nous aurons enfin les outils,

la légitimité pour prendre part  à ce débat politique.

Nous aurons un véritable statut européen.

Avec le financement de l'UE, les partis  peuvent organiser des conférences

et payer des employés  et des services administratifs.

Mais ils ne peuvent faire de financements  croisés des partis dans les États membres.

D'ici juillet 2013, si les négociations  entre le PE et le Conseil progressent,

le PPE et d'autres groupes pourraient  obtenir un vrai statut de parti européen.

Nous devons concurrencer, je pense,  les partis politiques nationaux

en faisant grandir  les partis politiques fédéraux d'Europe,

ce qui fera croître  la dimension européenne de la politique.

Donc, qu'est-ce qui va changer  en particulier ?

Pour obtenir le statut  et les subventions qui l'accompagnent,

les partis politiques doivent  montrer de bonnes références.

Ils devraient être représentés  au moins dans un quart des États de l'UE,

être élus au Parlement, respecter  les droits fondamentaux de l'Union

et présenter leurs comptes  en toute transparence.

Dans la nouvelle proposition,  en cas de fraude ou de non-respect,

le Parlement européen dispose  de plusieurs armes.

Il peut arrêter le financement  ou imposer des amendes

allant jusqu'à 10% du budget  d'un parti politique.