Les députés envoient le budget 2015 sur la table de conciliation avec le Conseil, implorent les pays de l'UE de respecter leurs engagements en termes de politique économique et dénoncent les atrocités de l'EIIS à Kobané.

Le budget 2015 / Les engagements du Semestre européen / Les combats à Kobané

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/11878863/n001-141022-002-fr.srt

La scène est prête pour une épreuve  de force Conseil - Parlement.

Sujet de la discorde ?  L'élaboration du budget 2015.

Les députés ont rejeté les coupes  proposées par les États membres,

en disant qu'une coupe budgétaire de 2,1  milliards d'euros était hors de question.

Une procédure de conciliation doit  être ouverte pour sortir de l'impasse.

Le Parlement a une position très claire.

Mais nous avons aussi dit au Conseil  que nous voulons négocier,

et il faut clairement trouver un accord,

parce que c'est pour le bien  de l'Union européenne.

Nous avons aussi affirmé que s'ils se  montraient intraitables, on le serait aussi.

de coordonner la politique économique  et budgétaire des pays de la zone euro.

Le Conseil européen identifie  les défis majeurs de l'UE.

Les États élaborent l'orientation politique  à suivre pour relancer la croissance.

Mais les États membres n'appliquent  que 10 à 15% de ces recommandations.

Pour les députés, c'est trop peu, ils veulent  des recommandations plus démocratiques.

L'État doit reconnaître qu'il faut  une responsabilité au-dessus de lui,

afin de, par ce rapport  et par le Semestre européen,

coordonner de manière efficace  la politique économique.

Si on ne fait pas cela, si on tolère que  certains pays de l'UE dédaignent l'Europe

aux dépens d'autres États membres,  alors quel est l'avenir du semestre européen

Quelle solution existe-t-il  pour la ville assiégée de Kobané,

qui est devenue ces deux derniers mois  le symbole de la guerre contre l'EI ?

Les députés ont débattu en plénière.

Le problème ne sera résolu que si nous  nous adressons à ceux qui radicalisent,

qui font en sorte que des jeunes  aient envie de partir au djihad.

Et on sait très bien qu'il y a eu  un intérêt primaire du Qatar

et également d'autres États membres  du Conseil de la coopération du Golfe

de faire tomber M. Assad  à n'importe quel prix.

Pour d'autres,  la Turquie est la clé de la solution,

et ils demandent au pays d'en faire plus  pour lutter contre l'État islamique.