Déjà tombé sur un sac plastique en nageant ? Alors que certains pays réduisent leur utilisation, d'autres restent de gros consommateurs. Que fait l'Europe pour encourager le changement ?

Un océan de plastique à éliminer

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/12009428/v003-0082-fr.srt

Le sac plastique, un objet de tous les jours.

En Europe, chaque personne utilise  environ 190 sacs plastiques par an.

Sur ces 100 milliards de sacs, 8 milliards  finissent dans les lacs et les rivières,

Il faut 5 secondes pour fabriquer un sac,  5 minutes pour l'utiliser,

et 500 ans  pour qu'il se décompose entièrement.

Par exemple, en mer du Nord,   94% des oiseaux ont ingéré du plastique.

Les animaux et les oiseaux marins  prennent les déchets pour de la nourriture.

Parmi les malheureuses victimes, phoques,  tortues, et plusieurs espèces d'oiseaux.

Afin de combattre ce fléau,  le Parlement impose 

une réduction draconienne de l'utilisation  des sacs plastiques.

Mais les Européens  n'ont pas le même taux d'utilisation.

Les Danois et les Finlandais  utilisent à peine 4 sacs par an,

mais les Polonais, les Portugais et   les Slovaques en utilisent 100 fois plus.

Depuis quelques temps, dans certains pays,  on assiste à une réduction massive

Un taxe qui a mis fin  aux sacs plastiques gratuits.

Le Parlement européen  vient d'adopter cette idée

qui va être mise en œuvre  dans l'ensemble de l'UE.

Terminé, les sacs gratuits  pour tous les achats.

Le moment est arrivé   d'adopter des solutions écologiques.

La législation européenne  s'intéresse à présent

aux sacs légers  d'une épaisseur inférieure à 50 microns.

Ces sacs à usage unique sont   utilisés majoritairement dans l'UE.

Les options sont :   un prix obligatoire à partir de 2018,

ou un maximum de 90 sacs par citoyen  d'ici 2019, et de 40 sacs d'ici 2025.

Une exception, les sacs très légers  d'une épaisseur inférieure à 15 microns

Les normes d'hygiène rendent difficile  l'arrêt de l'utilisation de ces sacs.

Que peut-on faire ?   Les Européens étudient plusieurs options.

Même problème  pour les sacs oxo-biodégradables.

Il s'agit d'une arnaque, car même  décomposés en fragments minuscules,

cela ne change rien au temps nécessaire  à leur décomposition.

Tous ces sacs finiront probablement dans  ce qu'on appelle le vortex de déchets,

Il s'agit d'un endroit dans   le Pacifique Nord qui attire les déchets

pris dans les courants,  un peu comme un tourbillon d'ordures.