Les pays de l'UE doivent se préparer à relocaliser de plus grandes quantités de réfugiés et aider la Grèce à gérer les milliers de réfugiés qui y débarquent chaque semaine, déclare la responsable de ce dossier au PE, Ska Keller (verts/ALE).

"40 000, ça ne peut être qu'un début."

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/18741041/n006-150716-001-fr.srt

La CE avait proposé  de relocaliser 40 000 réfugiés

d'Italie et de Grèce,  ce qui, en fait, est peu.

C'est pourquoi nous disons clairement dans  le rapport qu'il s'agit d'un nombre initial.

Que quand la Commission aura établi  un plan de relocalisation permanent,

ce qui devrait être réalisé  pour la fin de l'année,

alors ce nombre devra être  bien plus conséquent.

La Grèce a un problème particulier,  car elle a désormais dépassé l'Italie

Les infrastructures sont insuffisantes,  notamment dans les îles, voire absentes,

parce que la quantité a nettement augmenté

et que la Grèce a clairement  d'énormes problèmes économiques,

il y a donc déjà eu  des pénuries de vivres pour les réfugiés.

L'Union européenne doit vraiment  en faire plus à ce propos.

Il est dommage que les États n'aient pas  adopté un mécanisme obligatoire,

mais ils ont ensuite promis  qu'ils accueilleraient 40 000 réfugiés.

Et ils n'ont pas encore fourni de chiffres  supplémentaires au-delà de ces 40 000.

Si ce n'est toujours pas le cas d'ici lundi,

ce sera vraiment un coup dur  pour la solidarité dans l'UE.