Live Replay of the EP Plenary session - Guidelines on the framework of future EU-UK relations during the plenary session in Strasbourg (12-15 March 2018). Closing statements

Brexit (T)

article 50 of the Lisbon treaty (T)

Strasbourg

EU - United Kingdom (T)

debate

plenary session

BARNIER, Michel (FR)

(01) EP Plenary session - Guidelines on the framework of future EU-UK relations. Closing statement by Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK (10:54 - 11:13)

https://api.multimedia.europarl.europa.eu/documents/20125/18611077/I152015_01Chapters%5BSD-EN%5D.srt

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK , Merci Monsieur le Pr&eacute;sident Tajani, &agrave; vous, et aussi au President Juncker de me permettre de m'exprimer au terme de ce d&eacute;bat que nous avons &eacute;cout&eacute; avec beaucoup d'attention. Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les d&eacute;put&eacute;s, Je suis heureux de vous retrouver pour faire le point. Les citoyens britanniques dans leur majorit&eacute; ont choisi, souverainement, de quitter l'Union europ&eacute;enne. C'est un choix que nous regrettons. C'est un choix nous respectons. Et d&eacute;sormais nous le mettons en &oelig;uvre. Brexit means Brexit.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Mais &agrave; ce stade, je voudrais dire deux choses pr&eacute;alablement que tout le monde, ici et ailleurs, doit bien comprendre et garder en m&eacute;moire. D'abord, &agrave; propos du Royaume Uni, qui a choisi de quitter l'Union, nous avons eu &ndash; j'ai toujours eu &ndash; et nous garderons jusqu'au bout en toute hypoth&egrave;se et en toutes circonstances pour ce pays, ce grand pays, sa culture, son peuple, son histoire, solidaire de la n&ocirc;tre dans les moments les plus tragiques, pour sa diplomatie, nous gardons pour ce pays le respect qui est d&ucirc; &agrave; un grand pays, un pays ami et un pays alli&eacute;. Deuxi&egrave;me point : il est aussi que tout le monde comprenne que dans cette n&eacute;gociation extraordinaire, complexe, extraordinairement complexe, notre responsabilit&eacute;, la v&ocirc;tre, celle du Conseil &eacute;videmment, celle de la Commission sous l'autorit&eacute; du Pr&eacute;sident Juncker, notre responsabilit&eacute; est de pr&eacute;server pour l'avenir et pour le long terme ce que nous sommes, notre Union, nos valeurs, notre identit&eacute;, notre march&eacute; unique, nos politiques communes. Rien de cela n'est n&eacute;gociable. Nous en sommes responsables.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, 1/ Nous devons mettre les choses dans le bon ordre, comme nous l'avons fait depuis le d&eacute;but. Pour pr&eacute;parer et construire un nouveau partenariat ambitieux avec le Royaume-Uni, le pr&eacute;alable &ndash; le "prerequisite" &ndash; c'est d'organiser son retrait de mani&egrave;re ordonn&eacute;e, plut&ocirc;t que de mani&egrave;re d&eacute;sordonn&eacute;. Roberto Gualtieri a insist&eacute; sur ce point. Sous l'autorit&eacute; du Pr&eacute;sident Jean-Claude Juncker, que je remercie &agrave; nouveau de sa confiance, la Commission, qui fait son travail, a pr&eacute;sent&eacute; il y a 15 jours ce projet complet de trait&eacute;. Les choses sont maintenant claires. On peut les avoir entre les mains. Il s'agit de faciliter et d'acc&eacute;l&eacute;rer la discussion avec les Britanniques. En travaillant d&eacute;sormais sur un texte juridique.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Parce que, comme l'a tr&egrave;s bien dit Danuta H&uuml;bner tout &agrave; l'heure, comme le Pr&eacute;sident Juncker, le temps est tr&egrave;s court. Il est court pour la n&eacute;gociation de l'accord de retrait, il sera court pour la n&eacute;gociation de toute relation future et il est &eacute;galement court &ndash; permettez-moi d'insister sur ce point &ndash; pour la pr&eacute;paration que nous devons effectuer dans chacun de nos pays et ensemble, avec les stakeholders, pour pr&eacute;parer les cons&eacute;quences in&eacute;vitables de Brexit que les Britanniques ont choisi. Cette pr&eacute;paration, je tiens &agrave; le dire en le remerciant, est conduite aussi au niveau de la Commission par notre Secr&eacute;taire General, Martin Selmayr. Le temps est court. Et nous avons sur ce texte, des points de vigilance particuli&egrave;re que vous avez rappel&eacute; les uns les autres dans vos interventions et que vous rappelez, Guy, dans cette r&eacute;solution.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Les citoyens tout d'abord, notre priorit&eacute; commune. Nous resterons jusqu'au bout attentifs &ndash; c'est-&agrave;-dire jusqu'au moment de la ratification de cet accord de retrait &ndash; sur les garanties que nous avons obtenues dans le Joint Report de d&eacute;cembre et sur la mise en &oelig;uvre effective de l'ensemble des droits, dans le cadre de proc&eacute;dures simples et non-co&ucirc;teuses. Madame Miranda, tout &agrave; l'heure, vous avez &eacute;voqu&eacute; comme Gabriela Zimmer ou Barbara Spinelli, Madame Evans et Monsieur Weidenholzer cette question prioritaire des droits des citoyens britanniques qui vivent et travaillent dans un de nos 27 pays, et des droits des trois millions et demi de citoyens europ&eacute;ens, parmi lesquels beaucoup d'&eacute;tudiants, qui vivent et travaillent au Royaume-Uni. Nous attendons aussi du Royaume-Uni un engagement sinc&egrave;re et des avanc&eacute;es dans les prochains jours sur l'ensemble des autres sujets, tels que la gouvernance de l'accord, Euratom, je pourrais multiplier les exemples des sujets que nous n'avons pas compl&egrave;tement n&eacute;goci&eacute;s, sur lesquels nous n'avons pas encore d'accord et qui font partie de tous les sujets de la s&eacute;paration et qui sont indispensables &agrave; un retrait ordonn&eacute;.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Cela concerne &eacute;videmment aussi la transition. Nous acceptons &ndash; vous avez accept&eacute; aussi &ndash; la demande du gouvernement britannique, pr&eacute;sent&eacute;e par Theresa May, d'inclure une p&eacute;riode de transition dans l'accord de retrait. Evidemment, dans cette p&eacute;riode courte, dans le respect de l'Article 50, toutes les r&egrave;gles de l'Union devront s'appliquer sans aucune distinction. Un citoyen, par exemple, qui arrivera durant cette p&eacute;riode de transition devra b&eacute;n&eacute;ficier des m&ecirc;mes droits que celui qui est arriv&eacute; avant le jour du Brexit.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK? 2/ Il y a un deuxi&egrave;me point qui est &eacute;videmment celui &eacute;voqu&eacute; dans votre r&eacute;solution de notre partenariat futur. Vous dessinez dans ce texte l'architecture et le contenu, comme le fera le Conseil europ&eacute;en dans quelques jours sous l'autorit&eacute; de Donald Tusk de ce que pourrait &ecirc;tre ce partenariat ambitieux avec le Royaume-Uni. Guy Verhofstadt &eacute;voquait l'association future avec ce grand pays autour de quatre piliers et je me retrouve dans cette architecture que vous proposez. D'abord, notre relation commerciale - Monsieur Sulik tout &agrave; l'heure &eacute;voquait les &eacute;changes &ndash; &eacute;videmment il faut encadrer ces &eacute;changes commerciaux et continuer de faire du commerce avec le Royaume-Uni. Et y inclus dans cette relation commerciale, comme l'ont &eacute;voqu&eacute; Monsieur Vandenkendelaere, Monsieur Mill&aacute;n Mon ou Madame Miranda, un accord &eacute;quilibr&eacute; sur la question de la p&ecirc;che. Deux, des coop&eacute;rations th&eacute;matiques. Monsieur L&oacute;pez Aguilar a &eacute;voqu&eacute; l'aviation, Monsieur Peter van Dalen &eacute;voquait la recherche ou les universit&eacute;s. Je pourrais citer Erasmus. Nous &eacute;tablirons dans un cadre financier, r&eacute;glementaire diff&eacute;rent de celui d'aujourd'hui puisque le Royaume-Uni a choisi de ne plus &ecirc;tre dans l'Union. Nous &eacute;tablirons un cadre de coop&eacute;ration pour maintenir dans l'int&eacute;r&ecirc;t commun ce travail avec les Britanniques.

Trois, une coop&eacute;ration en mati&egrave;re de justice et d'affaires int&eacute;rieures, de coop&eacute;ration polici&egrave;re ou judiciaire. Et enfin, &eacute;videmment avec ce grand pays un partenariat strat&eacute;gique pour la politique &eacute;trang&egrave;re, la s&eacute;curit&eacute; et la d&eacute;fense. S'agissant du premier pilier, celui de la coop&eacute;ration &eacute;conomique, au moment o&ugrave; nous parlons, tous les mod&egrave;les de coop&eacute;ration avec des pays tiers sont encore sur la table. Ils sont disponibles. We are open for business. It's the UK that is closing doors.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, J'ai &eacute;cout&eacute; attentivement le discours de Mansion House de Theresa May qui confirme les portes que le Royaume-Uni ferme lui-m&ecirc;me, objectivement, en confirmant des lignes rouges. Sortir du march&eacute; int&eacute;rieur, quitter l'union douani&egrave;re. Elmar Brok tout &agrave; l'heure a rappel&eacute; cette ligne rouge, Esteban Gonz&aacute;lez Pons aussi. Retrouver une autonomie r&eacute;glementaire et commerciale, cela nous a &eacute;t&eacute; dit tout &agrave; l'heure par plusieurs d'entre vous. Ne plus &ecirc;tre jamais li&eacute; par la Cour de Justice. Voil&agrave; les lignes rouges que le Royaume-Uni confirme. Nous en prenons acte. Mais alors il faut se rendre &agrave; l'&eacute;vidence. On ne peut pas vouloir &agrave; la fois le statut d'un pays tiers et demander en m&ecirc;me temps des avantages appartenant &agrave; l'Union et uniquement &agrave; l'Union comme Philippe Lamberts, qui a appel&eacute; &agrave; cette clarification. On ne peut pas, on ne pourra pas utiliser le march&eacute; int&eacute;rieur &agrave; la carte &ndash; Monsieur Lenaers ou Monsieur Danti l'ont redit, alors qu'il constitue un &eacute;cosyst&egrave;me int&eacute;gr&eacute; et que les quatre libert&eacute;s, y inclus la libert&eacute; de circulation, sont indivisibles et indissociables. On ne peut pas vouloir participer &agrave; nos agences sans l'engagement juridique d'adopter et d'appliquer le droit de l'Union et la juridiction de la Cour de Justice.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, On ne peut pas, on ne pourra pas solliciter de l'ext&eacute;rieur la reconnaissance mutuelle des r&egrave;gles et des standards, alors que cela ne peut reposer que sur la confiance, c'est-&agrave;-dire une loi commune, une supervision coh&eacute;rente et une juridiction unique. Et, Mesdames et Messieurs les d&eacute;put&eacute;s, Monsieur le Pr&eacute;sident, c'est une id&eacute;e assez &eacute;tonnante en effet que de croire que les 27 pays membres de l'Union et votre Parlement pourraient accepter en quelque sorte la convergence quand le Royaume-Uni le souhaite, et lui laisser au m&ecirc;me temps la possibilit&eacute; de diverger quand il s'agirait pour lui de cr&eacute;er un avantage comparatif. To coin a phrase, it is time to face up to hard facts.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK , Monsieur Ferreira tout &agrave; l'heure, Monsieur Lange, Madame Scott Cato, notamment ont &eacute;voqu&eacute; la question des normes au Royaume-Uni. &Ccedil;a sera un pays tiers et souverain. Et puis chez nous aussi. &Ccedil;a c'est un point tr&egrave;s important et c'est une question que j'ai pos&eacute;e il y a quelques semaines et pour laquelle nous n'avons pas encore de r&eacute;ponse du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni choisit de quitter l'Union, choisit de quitter le march&eacute; unique et l'union douani&egrave;re. Nous en prenons acte. Est-ce qu'il veut aussi quitter ou s'&eacute;loigner de notre mod&egrave;le r&eacute;glementaire ? Celui-l&agrave; m&ecirc;me que nous avons construit patiemment ensemble avec vous et vous avec nous depuis 44 ans. Un mod&egrave;le r&eacute;glementaire qui n'est pas seulement une question de normes, de standards ou de lois. Derri&egrave;re lequel il y a en fait des choix de soci&eacute;t&eacute; que nous avons faits ensemble. L'&eacute;conomie sociale de march&eacute;, la protection sociale, la s&eacute;curit&eacute; et un certain mod&egrave;le alimentaire, la r&eacute;gulation financi&egrave;re. Je pourrais citer d'autres exemples de ces choix de soci&eacute;t&eacute; communs que nous avons faits &agrave; 28 et qui sont traduits, consolid&eacute;s par ce mod&egrave;le r&eacute;glementaire.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Et cette question est tr&egrave;s importante. Est-ce que le Royaume-Uni veut aussi s'&eacute;loigner de ce mod&egrave;le-l&agrave; que nous avons fait avec lui et s'engager dans la voie de la comp&eacute;tition r&eacute;glementaire, voire du dumping contre nous. Cette question n'est pas seulement importante, je dis en passant pour l'&eacute;conomie elle-m&ecirc;me, pour les citoyens, pour les consommateurs. Elle est aussi tr&egrave;s importante pour les conditions politiques de la ratification de tout futur accord de relation entre nous et le Royaume-Uni parce que, ce jour-l&agrave;, il s'agira pour le Parlement europ&eacute;en de se prononcer, pour le Conseil aussi mais aussi &agrave; l'unanimit&eacute; par les 27 parlements nationaux et peut-&ecirc;tre m&ecirc;me par certains parlements r&eacute;gionaux. Et je recommande sur cette question de la divergence, voire du risque de dumping, d'&ecirc;tre tr&egrave;s attentifs d&egrave;s maintenant aux conditions de cette ratification.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, 3/ Enfin, c'est mon dernier point, il y a la question de l'Irlande. &Agrave; la charni&egrave;re, &agrave; la jonction de ce que nous sommes, l'Union europ&eacute;enne, et de ce que repr&eacute;sente et de ce que veut dire le Brexit. Madame McGuinness a &eacute;voqu&eacute; ce point avec beaucoup de force. Chacun sait que l'Union a jou&eacute; son r&ocirc;le, a tenu sa place pour le dialogue et la paix en Irlande, pour rapprocher et donner un horizon commun. Les conditions de la stabilit&eacute; et du dialogue entre des communaut&eacute;s autrefois divis&eacute;es. L'Union n'est pas responsable des cons&eacute;quences du Brexit. Mais elle est comptable de cette coop&eacute;ration, de cette stabilit&eacute; et de cet avenir commun. Voil&agrave; pourquoi, comme beaucoup l'ont souhait&eacute;, un accord solide et durable sur le Brexit, &eacute;coutez-moi bien, un accord durable et solide sur le Brexit, sur le retrait ordonn&eacute; doit comporter une solution solide et durable pour l'Irlande et pour l'Irlande du Nord. C'est le sens du protocole que nous avons propos&eacute; dans ce projet d'accord de retrait.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Cette option, cette troisi&egrave;me option que nous avons op&eacute;rationnalis&eacute;e, elle fait partie des engagements communs entre nous et le Royaume-Uni au plus haut niveau, celui de Theresa May, du Pr&eacute;sident Juncker et de Donald Tusk. Et ce document ne fait que mettre en &oelig;uvre une des options du rapport conjoint de d&eacute;cembre. Je vous l'ai d&eacute;j&agrave; dit, Madame Dodds, quand nous nous sommes vus dans mon bureau il y a quelques jours. Je l'ai dit aussi &agrave; Monsieur Nicholson que j'&eacute;coute toujours avec attention. Elle fait partie ni plus ni moins des options que nous avons d&eacute;cid&eacute; d'&eacute;tudier pour apporter des solutions concr&egrave;tes. C'est notre responsabilit&eacute; de pr&eacute;ciser de mani&egrave;re op&eacute;rationnelle comment nous &eacute;viterons une fronti&egrave;re dure sur l'Ile de l'Irlande en l'absence d'autres solutions et en tenant compte de la d&eacute;cision du Royaume-Uni de quitter le march&eacute; et de quitter l'union douani&egrave;re. Et je ne cesserai pas de le r&eacute;p&eacute;ter, cette solution de "backstop", une parmi les trois, nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; la remplacer par toute autre solution meilleure qui serait propos&eacute;e par le gouvernement britannique, c'est un point qu'ont &eacute;voqu&eacute; Monsieur Carthy ou Richard Corbett tout &agrave; l'heure.

SOUNDBITE (French), Michel BARNIER, European Commission Chief Negotiator for Article 50 Negotiations with the UK, Voil&agrave; en conclusion, Monsieur le Pr&eacute;sident Tajani, Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les d&eacute;put&eacute;s, je veux simplement confirmer que la solidit&eacute;, la clart&eacute; de la position de l'Union, notre unit&eacute; sur les sujets du retrait comme sur l'avenir, c'est cela qui fait notre force dans cette n&eacute;gociation. &Eacute;videmment elle ne serait pas possible, cette clart&eacute;, cette solidit&eacute;, sans la confiance que vous accordez &agrave; notre &eacute;quipe de n&eacute;gociation, &agrave; votre &eacute;quipe de n&eacute;gociation. Et nous continuerons &agrave; travailler comme je l'ai dit au Brexit Steering group, &agrave; Guy Verhofstadt, dans une attitude permanente de dialogue et de transparence avec vous. Je tiens, Monsieur le Pr&eacute;sident, &agrave; vous remercier ainsi que Guy et chacun des membres du Brexit Steering Group, les Pr&eacute;sidents de Groupes et les Pr&eacute;sident de Commissions, vos coordinateurs pour la qualit&eacute; et la sinc&eacute;rit&eacute; de notre travail en commun. Et je pense que la r&eacute;solution que vous allez adopter est essentielle pour le succ&egrave;s des &eacute;tapes que nous avons devant nous. Merci pour votre attention.